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La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

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1891 – 1934 : un demi-siècle de transformations radicales (le démantèlement)

1891 – 1934 : un demi-siècle de transformations radicales (le démantèlement)

Sommaire

Portes et fortifications

Le démantèlement

Nouveaux boulevards et nouvelles rues

 

Entre le démantèlement des fortifications de la ville mis en œuvre à partir de 1891 et 1934 (le 13 mai, inauguration de la cathédrale reconstruite) date retenue de la fin de la Grande Reconstruction, moins d’un demi-siècle s’est écoulé. La transformation d’Arras fut radicale :

Arras est entourée de remparts depuis le XIIe siècle. Pour faire face aux progrès de l’artillerie, on double au XVIe siècle les murailles médiévales de deux talus de terre épaulés de maçonnerie, et on leur ajoute une dizaine de bastions, ouvrages avancés destinés à renforcer l’enceinte. Après la prise de la ville en 1640, Vauban améliore les défenses avancées et dirige la construction de la citadelle de 1668 à 1672. Dès lors, la capitale de l’Artois fait partie de la « frontière de fer », cette double ceinture de places fortes qui protège le nord de la France, de la mer du Nord aux Ardennes.

En 1891, six portes seulement permettent l’accès à Arras. 1

Mais en raison de la portée des pièces d’artillerie, la place forte perd de son utilité ; élus et entrepreneurs réclament la disparition des remparts qui entravent l’expansion de la ville.

Les tractations avec l’Etat ouvertes dès 1871 aboutissent à son déclassement. Le 30 janvier 1889, le maire Emile Legrelle donne lecture de la convention passée avec la municipalité pour mettre en œuvre le démantèlement des remparts. La démolition est assurée par le Génie.

A l’issue de sept années de labeur, Arras, ville ouverte débarrassée de son corset de rempart, va pouvoir créer des boulevards périphériques, construire une nouvelle gare ferroviaire et entamer son extension.

 

Replongeons-nous un instant grâce à ces photographies exceptionnelles des collections du Musée des Beaux-Arts et de la Médiathèque municipale dans un Arras révolu.

Ces photographies pour certaines inédites sont pour la plupart du photographe Joseph Quentin.

 

Les fortifications et la citadelle

Deux plans des fortifications d'Arras

Emile Legrelle, le maire du démantèlement des fortifications

 

1 – texte de l’exposition « Arras, d’une guerre à l’autre 1870 – 1914 », conçue par la Médiathèque

 

Portes et fortifications

Plan de la ville et citadelle d'Arras. Aux fortifications de la Cité et de la Ville, Vauban ajoutera la citadelle.

 

1793 (source : Gallica).

 

1 : porte Baudimont - 2 : porte Méaulens - 3 : porte d’eau du Rivage - 4 : porte Saint-Michel – 5 : Porte Ronville - 6 : porte des Soupirs - 7 : porte d’Amiens

carte : plan joint à la convention intervenue le 1er mai 1890 entre l’Etat et la Ville d’Arras en vue du démantèlement de cette Place, échelle 1/5000e, détail (source : archives municipales)

 

 

Porte Baudimont.

 

La porte Baudimont, Charles Desavary. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Vue extérieure de l'ancienne porte Baudimont, avant 1863. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

La porte Baudimont vue de l'extérieur, après 1863. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

 

La porte Baudimont. Elle ne fut détruite qu'en 1929. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte Baudimont. Elle ne fut détruite qu'en 1929. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte Baudimont. Elle ne fut détruite qu'en 1929. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte Baudimont. Elle ne fut détruite qu'en 1929. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

La porte Baudimont. Elle ne fut détruite qu'en 1929. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Porte Méaulens.

 

La porte Méaulens, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Un bâtiment qui pourrait être l'octroi de la porte Méaulens, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

Vue extérieure de la porte Méaulens, après 1860. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Vue intérieure de la porte Méaulens, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

Porte Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras - album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
Porte Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras - album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
Porte Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras - album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
Porte Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras - album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
Porte Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras - album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

Porte Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras - album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

 

Porte d'eau du Rivage.

 

La porte d'eau du Rivage et le pont de Grès, Charles Desavary, 1874. (Musée des Beaux-Arts d'Arras).

 

La porte d'eau du Rivage, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

La gorge de la porte d'eau du Rivage, vue de l'intérieur. On aperçoit une des arches du pont de Grès, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

Le pont de Grès, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

Vue extérieure de la porte d'eau du Rivage avec péniches, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

La bretêche de la porte d'eau du Rivage, avant 1865. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

Porte d'eau du Rivage et Rivage intérieur. La porte d'eau du Rivage permettait aux bateaux naviguant sur la Scarpe de venir s'amarrer au quai du Rivage. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Porte d'eau du Rivage et Rivage intérieur. La porte d'eau du Rivage permettait aux bateaux naviguant sur la Scarpe de venir s'amarrer au quai du Rivage. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Porte d'eau du Rivage et Rivage intérieur. La porte d'eau du Rivage permettait aux bateaux naviguant sur la Scarpe de venir s'amarrer au quai du Rivage. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Porte d'eau du Rivage et Rivage intérieur. La porte d'eau du Rivage permettait aux bateaux naviguant sur la Scarpe de venir s'amarrer au quai du Rivage. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Porte d'eau du Rivage et Rivage intérieur. La porte d'eau du Rivage permettait aux bateaux naviguant sur la Scarpe de venir s'amarrer au quai du Rivage. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Porte d'eau du Rivage et Rivage intérieur. La porte d'eau du Rivage permettait aux bateaux naviguant sur la Scarpe de venir s'amarrer au quai du Rivage. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Le Rivage intérieur. La canalisation de la Scarpe engendra au début du XVIIe siècle la construction d'un port intérieur, ou Rivage, pour décharger les navires. Nous apercevons la porte d'eau du Rivage. (source : collection Jean-Claude Leclercq)

 

Le Rivage intérieur. (source : collection privée)

 

Le quai vu du rempart. Au début du XIXe siècle, les péniches trop grosses ne passaient plus sous la porte d’Eau. La ville fit construire, en 1843, un quai de débarquement extérieur. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

 

Porte d'eau de l'Union, vue extérieure (sortie du fossé Burien). Nous apercevons derrière la porte le Petit Séminaire. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

 

Porte Saint-Michel.

 

La porte Saint-Michel, Charles Desavary. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Porte Saint-Michel. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

 

L’estaminet de la porte Saint-Michel, au coin de la Grand’Place et de l’actuel square Léon-Jouhaux. (source : collection privée)

 

 

Porte Ronville.

 

La porte Ronville, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Extérieur de la porte Ronville, après 1860. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Vue du premier et du deuxième pont-dormant de la porte Ronville, après 1860. Photographie de Charles Desavry, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.
La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

La porte Ronville. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras. - Deux dernières photos : octroi et entrée de la porte Ronville, panorama. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

 

Porte des Soupirs.

 

La porte des Soupirs, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Le pavillon d'octroi de la porte des Soupirs, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Vue extérieure de la porte des Soupirs, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavry, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La porte des soupirs. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte des soupirs. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte des soupirs. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte des soupirs. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

La porte des soupirs. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Porte d'Amiens.

 

La porte d'Amiens, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Vue extérieure de la porte d'Amiens. A droite, derrière le rempart, la flèche de l'église du Saint-Sacrement, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d’Arras.

 

Le pont dormant de la porte d'Amiens et le bâtiment d'octroi vus du couvent du Saint-Sacrement, entre 1860 et 1870. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

La porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Le boulevard Saint-Nicolas, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Boulevard Saint-Nicolas. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Boulevard Saint-Nicolas. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Boulevard Saint-Nicolas. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Boulevard Saint-Nicolas. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Boulevard Saint-Nicolas. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Boulevard Saint-Nicolas. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Arrêtons-nous une dernière fois sur les fortifications - avant leur démolition - pour contempler la ville. Nous sommes au Mont de l'Union. Nous apercevons sur la gauche le clocheton du couvent du Bon Pasteur, rue du Bloc ; la rue du Vert-Soufflet qui pénètre dans la vieille ville. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Le démantèlement

Plan joint à la convention intervenue le 1er mai 1890 entre l’Etat et la Ville d’Arras en vue du démantèlement de cette Place, échelle 1/5000e. (source : archives municipales)

 

 

Machine à piloter. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Comblement de l’Ecole de natation militaire.. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Destruction du mont de l'Union (vers l'actuelle rue Jules-Ferry), achevée en 1905. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Vue panoramique du quartier Méaulens prise du mont de l’Union en dérasement. Photographie de Joseph Quentin.

 

 

Le démantèlement remet au jour l'ancienne porte d'Hagerue (au bout de la rue des Capucins). Elle fut construite vers 1170 par Philippe d'Alsace, comte de Flandre. (source : Médiathèque municipale)

 

Démantèlement de la porte d'Hagerue. (source : Médiathèque municipale)

 

Porte d'Hagerue. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Porte d'Hagerue. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Arcade côté ville de la porte Hagerue, en bout de la rue des Capucins. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

 

La porte Maître-Adam, Charles Desavary, 1883. (Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Vue extérieure de l'ancienne porte Maître Adam (construite vers 1375), en bordure du prolongement de la rue des Bouchers-de-Cité. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Vue extérieure de la porte Maître-Adam. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Démantèlement de la porte d'Amiens. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Comblement du bassin du rivage, 1891. (médiathèque d'Arras)

L’histoire de la place de l’Ancien Rivage se confond avec celle d’Arras. Etabli sur les anciens vergers de l’abbaye Saint-Vaast, le quartier Méaulens vit une reconversion économique profonde au XIVe et XVe siècles. Le secteur du textile, dominant, se diversifie avec la sayetterie (industrie textile utilisant de préférence des laines espagnoles plutôt que des laines anglaises plus coûteuses). La tapisserie de haute lice et la dentelle qu’on développe sous le règne de Louis XIV.

Pour retrouver une prospérité commerciale et favoriser les échanges fluviaux, la Scarpe doit devenir navigable jusqu’à Arras et non plus jusqu’à Douai qui bénéficie jusque-là du monopole de l’étape des grains. Philippe II d’Espagne autorise l’opération par un édit de 1575, confirmé par lettres patentes en 1595. Sous la direction de Jehan le Meester, les travaux débutent en 1605. En 1620, le premier navire passe la porte d’eau du Rivage et accède au port. Devenu obsolète, le bassin est comblé lors des grands travaux de démantèlement des fortifications de la ville.

 

Porte Ronville, découverte des anciennes tours. Photographie de Joseph Quentin, album "Souvenir des fortifications, Arras, 1891 - 1892", médiathèque municipale.

 

Une clé de voute du XIIIe siècle trouvée lors de la démolition de la porte Ronville. Elle représente un agneau tenant une croix. Elle fut déposée dans la galerie lapidaire du musée en 1854. Photographie de Charles Desavary, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Démantèlement de la porte Ronville. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La tour de Montdejeux - que l'on aperçoit sur la photographie ci-dessus -  perdurera jusqu'aux années 1960 (nous trouvons aussi l'orthographe "tour Mondejeu" sur une carte postale)...

La tour tire son nom de Jean de Schulemberg, comte de Montdejeux.

(collection privée)

 

La tour de Montdejeux détruite lors de la Première Guerre mondiale (entre le couvent des Ursulines et l'église Saint-Jean-Baptiste). Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La tour Montdejeux vue du boulevard de Strasbourg, avant la Seconde Guerre mondiale. (source : collection Jean-Claude Leclercq)

 

 

 

La porte Baudimont après les bombardements de la Première Guerre mondiale. (source : médiathèque municipale)

 

« La circulation, qui devenait plus intense, était gênée par l’étranglement de la porte qui ne laissait place qu’à une voiture. Le conseil municipal, présidé par M. Désiré Delansorne, jugea plus simple de démolir complètement ce dernier vestige des remparts d’Arras, vestige qui aurait eu pourtant sa place tout indiquée au milieu du Rond-Point actuel. Mais on n’avait pas en 1929, inventé les sens giratoires et après la séance du conseil du 30 octobre, la démolition de la porte Baudimont fut confiée à l’Entreprise générale du bâtiment. En 1930, la porte avait définitivement disparu. » 1

1 - Docteur Georges Paris, Un Demi-siècle de vie arrageoise, 1971, p 81

Nouveaux boulevards et nouvelles rues

A la faveur de 91 hectares de terrain remis par le Génie, 5 km de nouvelles rues, des boulevards larges de trente mètres, circulaires et à double voie sont créés. Bien nivelés, plantés d’une double rangée d’arbres agrémentés de bancs, ils sont bordés de maisons de particuliers. (souvenons-nous de la définition première du mot boulevard : "voie spacieuse établie dans les villes sur l'emplacement des anciens remparts", Le Larousse).

La municipalité refuse la conservation de certaines portes. Eugène Couturaud, architecte de la ville d’Arras, qui préside le démantèlement, rejette aussi la sauvegarde du patrimoine historique au profit d’un urbanisme moderne. Le maire Emile Legrelle (1884 – 1899) qui obtint le déclassement de la ville, peut mettre en œuvre la politique hygiéniste de la Belle époque (approvisionnement en eau, création de jardins publics…)

Les boulevards Sadi-Carnot, Vauban, de Strasbourg et Faidherbe reçoivent leur nom dès leur création, en application d'un plan d'alignement dressé par l'architecte de la ville Eugène Couturaud en 1891. Un second plan datant de 1895 permet la création des boulevards actuels Robert-Schuman (à l'origine boulevard de la Scarpe) et de la Liberté.

La place de Marseille fut dénommée initialement place Vauban.

Un nouvel espace urbain, embelli et assaini, s'offre à la ville (une "haussmannisation" tardive) ; de nouveaux quartiers voient le jour (266 nouvelles maisons).

Sur l’emplacement de la porte Ronville s’élève l'Hôtel des postes.

La municipalité profite du démantèlement des remparts pour construire une nouvelle gare dans l’axe de la rue principale (la rue Gambetta est prolongée). 
Cette gare est inaugurée le 30 octobre 1898.

La nouvelle place de la gare de 150 mètres de largeur sur 80 mètres de profondeur, terminée en avril 1898, est semi-circulaire et ouverte sur un faisceau symétrique de six rues rayonnantes.

"[…] on substitue dans le second projet [le déplacement de la gare à l’emplacement actuel] un faisceau symétrique et bien compris de voies larges rayonnant toutes vers la place de la gare. […] Enfin, on a pu donner au tracé général, grâce à la nouvelle position de la gare, un caractère qui contribuera beaucoup à l’embellissement de la ville. "

Conseil municipal du 5 août 1890, gare de chemin de fer, projet de déplacement.

 

Un développement industriel - qui ne remplira pas toutes ses promesses - s'opère grâce à l'établissement d'une voie de chemin de fer entre la gare et la porte Méaulens : elle dessert les nouvelles usines, les entrepôts de marchandises. Un embranchement de la Grand' Place permet d'amener les grains par voie de fer sur le marché.

 

cartouche : voir ci-dessous. Les nouvelles voies sont indiquées sur le plan par des lettres de l’alphabet. Le Conseil municipal procédera à leur dénomination. Boulevard Carnot (N) en 1894, boulevard Vauban (A) en 1895, boulevards Faidherbe (U) et de Strasbourg (O) en 1897. (source : archives départementales du Pas-de-Calais)

 

 

« plan d’alignement des voies et places publiques projetées par suite du démantèlement de la Place, entre le Crinchon supérieur et la porte Saint-Michel, au sud de la Ville, adopté par le Conseil municipal dans la séance du 21 janvier 1891 » (détail, échelle 0 m, 002 pour 1 m). Ce plan d’alignement est dressé par Eugène Couturaud, architecte de la Ville. (source : archives municipales)

 

 

La gare en fin de construction. Nous ne connaissons pas d'autres photographies de cette gare en construction. (collection Jean-Claude Leclercq)

 

La gare - Photographie d’après une plaque de verre. (Collection Jean-Claude Leclercq)

 

La mise en exploitation de cette voie unique de 625 mètres qui rejoint la Grand’ Place est autorisée le 4 décembre 1901. Le dos de la photographie apporte cette mention manuscrite : « Cet instantané pris le 8 juillet sur la Grand’ Place du moment où y stationnait la première locomotive qui y ait jamais fait son entrée. » Les rails seront démontés en 1934. (photographie : Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Cette photographie exceptionnelle nous montre la rue Gambetta prolongée en construction. Nous apercevons la gare, en fin de construction. (collection Jean-Claude Leclercq)

 

La rue Gambetta prolongée. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Nous voyons sur la photographie ci-dessus cet immeuble de style éclectique en construction.

 

L'Hôtel des postes et des télégraphes, signé par Eugène Couturaud, est inauguré le 5 octobre 1902. (source : collection privée)

 

La rue Chanzy et le boulevard Faidherbe. (collection privée)

 

Le boulevard Faidherbe. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Le boulevard de Strasbourg. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

L'actuelle place Oudenaarde. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
L'actuelle place Oudenaarde. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
L'actuelle place Oudenaarde. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
L'actuelle place Oudenaarde. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

L'actuelle place Oudenaarde. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La création des boulevards Carnot et Vauban. (source : Médiathèque municipale)

 

Le boulevard Carnot. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard Carnot. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard Carnot. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Le boulevard Carnot. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Le boulevard Carnot. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Avec trois monuments, le boulevard Carnot est un boulevard de la mémoire.

Monument à Emile Legrelle, ancien maire d'Arras. (source : collection privée)

 

Monument à Adolphe Lenglet, ancien maire d'Arras. (source : collection privée)

 

Monument du Souvenir français. (collection privée)

 

 

Le boulevard Vauban. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

 

Une photographie exceptionnelle de la rue Emile-Lenglet en construction. Nous apercevons en arrière-plan la première gare, inaugurée en 1846. (collection privée Jean-Claude Leclercq).

 

Nous ne connaissons que deux photographies de cette première gare. Voici celle faite par Joseph Quentin. (source : médiathèque municipale)

 

La rue Emile-Lenglet. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

La rue Jeanne-d'Arc. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Angle des rues Beffara et Jeanne d'Arc. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Villa des Fleurs, angle de la place de Marseille et de la rue Beffara. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Eugène Couturaud signe cette somptueuse maison rue de l'Abbé-Halluin. Architecte de la Ville (de 1882 à 1898), il a tracé les plans des nouveaux quartiers issus du démantèlement des fortifications. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Eugène Couturaud signa des édifices de l’architecture privée, mais aussi de l’architecture publique : Ecole des Beaux-Arts, hôtel de la Poste, Caisse d’épargne... Si celle-ci est aujourd'hui la résidence de la Châtellenie, deux photographies témoignent de ce qu'elle fut.

Verrière qui éclairait le vestibule et l'escalier. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Salle des séances avec son guichet de style Art nouveau. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Cette photographie aérienne prise en 1917 nous renseigne sur la croissance d’Arras consécutive au démantèlement : de nombreuses parcelles demeurent encore sans construction. Les deux grands axes de circulation sont la rue de Grigny et la rue Frédéric-Degeorge. De haut en bas nous distinguons : la rue Jeanne-d’Arc ; l’hôtel Dhainaut (qui abrita la mairie provisoire et plus récemment le conservatoire) ; la place Vauban (de Marseille) ; un hangar, rue Adam de la Halle, qui deviendra l’usine Mortreux ; l’actuel stade Degouve. (source : collection Mme et M. Mortreux)

 

 

 

Le nouveau quai du rivage - Plan d'alignement des voies et places publiques projetées par suite du démantèlement de la Place entre la porte Saint-Michel et la porte Baudimont au nord de la ville, 3 avril 1895 (détail). Eugène Couturaud, architecte de la ville d'Arras. (source : archives municipales)

 

 

Arras ville ouverte, la darse Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Arras ville ouverte, la darse Méaulens. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Nous distinguons en arrière-plan de la photographie le futur jardin Minelle, entre la rue Turenne et la rue Roger-Salengro. Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Le square Méaulens, créé dans le fossé des anciennes fortifications en 1898, bénéficie de la source du Vivier. Ses rochers lui donnent des airs de parc des Buttes-Chaumont. Il prit le nom de jardin Minelle, maire d’Arras (1903 – 1912). Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

L'actuel jardin Minelle et le Mont de l'Union (source : collection privée).

 

La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

La rue Méaulens prolongée. Photographies de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.
Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.

Source : collection Noël-Jean Plouhinek (trois premières cartes postales) et archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot.

 

 

Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.
Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.

Le bastion de Roeux, surnommé bastion des chouettes, est le dernier vestige des fortifications de la ville.

 

Ultime vestige des fortifications : les fondations du bureau d'octroi de la porte Méaulens.

 

Un rescapé du démantèlement : le poste de garde Méaulens, à l'angle des rues Méaulens et Saint-Maurice. (photo en 2021)

 

Les premiers remparts de la ville

 

 

Ces remparts et portes disparues suscitent en vous la nostalgie ?

Avant de nous quitter, replongeons-nous dans Arras de la Belle époque, avec ses places déjà si animées. 

 

Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.
Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

Photographie de Joseph Quentin, Musée des Beaux-Arts d'Arras.

 

Une photographie exceptionnelle de la collection de Laurent Watson, prise avant 1860.

 

 

Joseph Quentin (1857 – 1946)

 

Portrait en photographe

 

Autoportrait (entre 1890 et 1914). (source : Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

Personnalité artésienne, Joseph Quentin obtient une réputation internationale dans le domaine de la photographie dont il apprend la technique en parfait autodidacte. Il remporte ainsi plusieurs médailles et est engagé comme photographe officiel de la Préfecture et des compagnies houillères de la région. Dans ses autoportraits photographiques il se met en scène et prend la pose dans des décors pittoresques : devant un paysage en carton-pâte, appareil photographique installé sur son pied, parfois costumé, ou parmi sa collection d’oiseaux naturalisés. (texte : Musée des Beaux-Arts d'Arras)

 

 

Cet article n'a pas d'autre ambition que de réunir des photographies et documents remarquables de différentes collections et de les faire connaître. Les personnes qui voudront approfondir leurs connaissances sur les fortifications et le démantèlement pourront se reporter aux ouvrages suivants :

Plaquette « Arras démantèlement », médiathèque d’Arras, 1995

Histoire et Mémoire, périodique des Archives départementales du Pas-de-Calais, décembre 2007

G. Bellard et F. Maison, Les Fortifications d'Arras du XIIe au XIXe siècle, Musée d'Arras, 1979.

Honoré Bernard, Arras ville fortifiée, Musée d’Arras, 1993

Alain Salamagne, A la découverte des anciennes fortifications d’Arras, Nord Patrimoine Editions, 1999

Joseph Quentin, 1857 - 1946, photographe artésien, Les dossiers de Gauheria n° 3, 1991

Joseph Quentin, Souvenir des fortifications, 1891-1892 (album de cinquante et une planche), 1893

 

Et plus particulièrement :

Dominique Coclet, Agnès Devulder, Micheline Goulois, Alain Nolibos, Architecture et urbanisme à Arras au XIXe siècle, ASSEMCA, 2014.

Il est le fruit d'un important travail de recherches, il est disponible à l'Office de tourisme.

 

Un grand merci à Jean-Claude Leclercq et à Maximilien Dumoulin pour leurs nombreuses et précieuses contributions.

Nous adressons nos vifs remerciements à Lionel Gallois, directeur des archives départementales du Pas-de-Calais ; Marie-Lyse Marguerite, directrice du Pôle culturel Saint-Vaast-Verlaine-Ronville ; Marie Fouré, cheffe du service régie des collections patrimoniales du Pôle culturel Saint-Vaast-Verlaine-Ronville  ; Olivia Minne-Segui, directrice adjointe du pôle culturel Saint-Vaast-Verlaine-Ronville ; Pascal Rideau, responsable des collections de lecture publique du Pôle culturel Saint-Vaast-Verlaine-Ronville  ; Florence Denys, directrice de la direction juridique de la Ville d’Arras pour la communication des documents.

 

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