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La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

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Arras à l'heure britannique

Arras à l'heure britannique

🇬🇧 Cette page est traduite en anglais : Go to the article "Arras, British stronghold".

Nous avons sélectionné principalement des photographies de Imperial War Museum montrant la présence des troupes britanniques dans Arras. 

Ils ont défendu notre ville ; nous leur rendons hommage et en particulier à ceux, malheureusement nombreux, qui n'ont jamais quitté Arras. Ils sont pour la plupart enterrés dans le Cimetière du faubourg d'Amiens.

(ces photographies sont complétées par quelques-unes de l'article "Le conflit vu par la Section photographique de l'armée")

 

En 1914, l'armée britannique est une armée de métier. Suite aux lourdes pertes subies au début de la guerre, Lord Kitchener, alors Ministre de la Guerre en Grande Bretagne, lance un recrutement massif et fait appel au volontariat pour constituer la New Army K, "La Nouvelle Armée Kitchener".

On voit donc arriver au sein des troupes britanniques de jeunes soldats inexpérimentés venant de toute la Grande Bretagne : Angleterre, Ecosse, Irlande et Pays de Galles. Rejoignent aussi l'Armée du Commonwealth le Canada, la Nouvelle Zélande, l'Afrique du Sud et l'Australie, pays alors sous la tutelle de la Grande Bretagne.

(source : Les troupes alliées en France 1914 - 1918, Ministère de la défense)

 

 

Affiche de recrutement du Corps expéditionnaire néo-zélandais. (source : archives du département de l'armée de Nouvelle-Zélande)

 

Loin de leur terre natale, ces volontaires ont parcouru des milliers de kilomètres en bateau pour rejoindre l'Angleterre afin de suivre un entraînement avant d'être affectés à différents secteurs du front britannique qui s'étend de la Flandre à la Somme.

Le Grand Quartier Général britannique, chargé d'élaborer les stratégies, initialement implanté à Saint-Omer, est transféré à compter de mars 1916 à Boulogne-sur-Mer.

En Artois, les Britanniques remplacent les troupes françaises en route vers Verdun à partir de février-mars 1916.

Les premiers Etats-Majors s'installent dans Arras dès mars 1916.

La Place Militaire française est attachée à l'Autorité Militaire britannique.

En avril 1917, à la veille de la Bataille d'Arras, 14 divisions du Commonwealth sous commandement britannique attendent le coup d'envoi de l'offensive sur un front de 22 km. 1

Cette présence britannique à Arras est saluée par deux articles du Lion d'Arras, dont un en anglais.

Le Lion d'Arras, 5 avril 1916
Le Lion d'Arras, 5 avril 1916

 

Arras, camp retranché britannique

L’administration de la ville par le Town Major se faisait en collaboration avec le maire. Elle disposait de différentes structures : prévôté, commission de réclamation, service des réquisitions, intendance militaire, unité sanitaire, cercle des officiers... La Mission Militaire française, dirigée par le commandant d’armes de la Place d’Arras lui était attachée.

Les dossiers de la Mission militaire française nous informent que les gendarmes à pied ou les agents de sureté formaient un binôme avec leurs homologues britanniques. Un interprète se joignait à eux.

L’armée britannique disposait de cuisines roulantes, de cantines, d’établissements de bains, d’un club catholique, d’une chapelle, d’une salle de détente pour les soldats, de cinémas, d’un studio de photographie situé rue des Teinturiers. En accord avec des habitants de la ville, des maisons de jeux accueillaient les militaires britanniques (comme Le Repos du soldat au 26 rue des Louez-Dieu. Il abrita aussi un club anglais).

Un procès-verbal de gendarmerie daté du 3 mai 1916 nous apprend que l’armée britannique n’autorisait l’ouverture des débits de boissons à la troupe que de 19h à 20h. Le rapport mentionne : « [nous] avons remarqué que plusieurs soldats anglais entraient à l’estaminet Duhamel, situé rue St Aubert n° 81, à Arras. Cet établissement était grandement éclairé et la porte grandement ouverte. Nous y sommes entrés et avons constaté que la cabaretière, Mme Duhamel, 27 ans, servait une chope de bière à un soldat anglais, et, qu’une soixantaine de militaires anglais se trouvaient debout et attablés dans la salle de débit de ce cabaret. De nombreuses consommations : vin et bière, leur étaient servies. Nous avons fait observer à la cabaretière qu’il était 20 heures 20 minutes. »2

La Young Men's Christian Association (YMCA) (L'Association chrétienne de jeunes gens), loua une maison sise 5 rue du Tripot (rue Neuve-des-Ardents). Une photographie nous informe de la présence également de cette association place de la Vacquerie, dans une structure métallique adossée à l’Hôtel de Ville, en ruines. Une autre photographie montre une YMCA canadienne, sur la Petite Place.

Les états-majors furent logés dans les maisons bourgeoises de la Basse-Ville. L’état-major britannique, initialement situé à l’intersection de la rue Gambetta et de la Petite-rue-Saint-Jean déménagea place Victor-Hugo, tandis que la Place militaire française résidait rue des Promenades.

De nombreuses rues de la ville virent leurs maisons réquisitionnées pour le cantonnement des militaires britanniques. Les civils demeurant encore Grand’ Place quittèrent leur maison à cette fin dès février 1917. Ce fut alors un contingent de 18 000 soldats qui s’installa en ville, dans les immeubles encore debout et dans les boves de la Grand’ Place. 3

1 - source : panneau du Mémorial de la carrière Wellington

2 - dossier « Mission militaire française, DEN à F », médiathèque municipale

3 - Docteur Georges Paris, Un Demi-siècle de vie arrageoise, 1971, p 57

 

Le journal Le Lion d'Arras change de sous-titre "Journal de siège : Organe hebdomadaire d'Union Atrébate" en "Journal franco-britannique du front d'Arras" à compter du 11 octobre 1917.

 

"Rester à droite". Avec l'arrivée des troupes britanniques à Arras en mars 1916, des indications en anglais apparaissent. (source : collection privée)

 

Passage des premiers trains d’Anglais. (collection privée)

 

Angle de la rue Méaulens et de la rue Saint-Maurice, 11 mars 1918. (source : fonds des albums Valois / retouche photographique : Fred Debuchy)
Cette maison présente de nombreuses indications en anglais, notamment de réduction de la vitesse.

 

 

 

Laisser-passer du commandant Boissonnade, commandant d'armes de la place d'Arras. (source : collection Alain Jacques)

 

Carte d'identité émise par l'autorité militaire britannique. (source : collection privée)

 

Ce courrier d’un Arrageois décrit les difficultés liées au laisser-passer. (Notons qu’il ne maîtrise pas parfaitement la langue de Shakespeare : il s’agit bien du Town-Major.) - source : médiathèque municipale

 

 

Article du concert donné par Miss Margaret Wilson, fille du président des Etats-Unis d'Amérique, à la salle des Concerts, pour les soldats britanniques. (Le Lion d'Arras, 30 janvier 1919)

 

 

Arras, quartier général britannique, 1916 - 1918. Carte de l'organisation de la ville avec ses carrières et ses défenses aériennes. (carte réalisée par Alain Jacques)

 

 

Poste anglais, Palais Saint-Vaast, 22 mars 1916. (source : albums Valois / La Contemporaine)

 

Le ministre canadien de la Milice et de la Défense, le lieutenant-général sir Sam Hughes (à droite) à Arras, en août 1916. Au début de la guerre, Hughes avait été en grande partie responsable de la création du Corps expéditionnaire canadien. - © IWM (CO 671)

 

Des soldats britanniques participent à un concours de boxe à Toutencourt, entre Amiens et Arras, en septembre 1916. - © IWM (Q 1448)

 

Bataille d'Arras. Une batterie d'obusiers de 4.5 pouces en action à la périphérie d'Arras. Fin mars 1917. - © IWM (Q 7805)

 

Un groupe de rationnement du 6e bataillon, le Queen's Royal Regiment (West Surrey), avec des récipients de nourriture pour se rendre dans une tranchée de communication. Arras, mars 1917. - © IWM (Q 4837)

 

Soldats transportant des munitions à travers le kiosque à musique, 1er avril 1917. - © IWM (Q 6455)

 

L'éclairage électrique est installé dans l'une des deux salles des machines qui éclairaient les vastes carrières situées sous la banlieue d'Arras. Le système fut installé pour l'offensive du 9 avril 1917 - © IWM (Q 10400)

 

Les troupes du 10e bataillon des Royal Fusiliers à Wagonlieu, le 8 avril 1917. Ce bataillon s'empare de Monchy-le-Preux le 10 avril 1917 avec la perte de 12 officiers et de 240 autres grades. - © IWM (Q 5111)

 

Groupe de travail se déplaçant à travers Arras, avec du bois, des scies, etc. 9 avril 1917. - © IWM (Q 5114)

 

Le char "Iron Duke" traversant Arras pour se rendre au front, le 10 avril 1917. - © IWM (Q 6418)

 

Le char Mark II "Lusitania" de la 1ère brigade de chars avance dans une rue en ruines d'Arras, en avril 1917. - © IWM (Q 6302)

 

Bataille de la crête de Vimy. Cavalerie britannique traversant Arras, le 11 avril 1917. - © IWM (Q 2825)

 

Troupes débarquant à Arras après les combats à Monchy-le-Preux (capturés par la 37e Division le 11 avril 1917). - © IWM (Q 6178)

 

Première bataille de la Scarpe. Troupes britanniques de bonne humeur montées à bord d'omnibus londoniens à Arras à leur retour de la capture de Monchy-le-Preux (par des hommes de la 37e division), le 11 avril 1917. - © IWM (Q 6228)

 

Carrefour du boulevard de Carnot et du boulevard de Strasbourg. A droite, bâtiment de la Compagnie des chemins de fer du Nord. © IWM

 

Colonne de l'artillerie de campagne royale traversant Arras, 12 avril 1917. - © IWM (Q 5793)

 

Bataille de la Scarpe. Les artilleurs du Royal Field Artillery installent un canon de 18 livres dans le cimetière d'Arras, le 12 avril 1917. - © IWM (Q 6222)

 

Mules en attente de remonter à Arras, 12 avril 1917. - © IWM (Q 6192)

 

Bataillon britannique rentrant à Arras, le 14 avril 1917. - © IWM (Q 3094)

 

Première bataille de la Scarpe. Les brancards en attente de transport vers un centre d'évacuation des blessés reposent au sol devant un poste de secours à Blangy, le 14 avril 1917. Le bâtiment utilisé comme poste de secours est gravement endommagé par des obus et ne possède ni fenêtre ni porte. - © IWM (Q 6195)

 

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Royal Engineers réparant une écluse en ruine sur un canal à Saint-Laurent-Blangy, le 22 avril 1917. - © IWM (Q 5824)

 

Un train léger sur la rive de la Scarpe et des artilleurs chargeant des bateaux-pontons d'obus. Saint-Laurent-Blangy, le 22 avril 1917. - © IWM (Q 5831)

 

Soldats britanniques traversant la Scarpe près de Blangy par un pont improvisé, avril 1917. - © IWM (Q 5169)

 

Route tracée par les soldats britanniques au bord de la Scarpe à Blangy, avril 1917. - © IWM (Q 6453)

 

Les troupes écossaises avançant à l'est d'Arras, le 29 avril 1917, Brooks Ernest (Lieutenant, photographe). - © IWM (Q 2104A)

 

Bataille de la Scarpe. Ambulances à cheval et blessés devant un poste de secours avancé à Tilloy-les-Mofflaines, avril 1917. - © IWM (Q 2011)

 

Les médecins du corps médical de l'armée royale placent des blessés sur un tramway. Près de Feuchy, le 29 avril 1917. - © IWM (Q 6227)

 

Les troupes du Service Corps dînant en plein air. Arras, le 30 avril 1917. - © IWM (Q 5786)

 

Les Remparts, Arras, 30 avril 1917. Tentes en haut et lignes de chevaux en bas. - © IWM (Q 6199)

 

Orchestre militaire britannique jouant sur la place de la ville en ruine d'Arras, le 30 avril 1917. - © IWM (Q 7249)

 

Orchestre militaire britannique jouant sur la Grand' Place à Arras, le 30 avril 1917. - © IWM (Q 6444)

 

Officiers du 7ème bataillon du Régiment York & Lancaster, dans une maison en ruines à Arras, le 30 avril 1917. - © IWM (Q 5267)

 

Convoi britannique passant sous la porte Baudimont, 30 avril 1917. - © IWM (Q 6443)

 

Soldats britanniques devant les tombes des soldats tombés au combat près de Blangy, le 3 mai 1917. - © IWM (Q 5290)

 

Troupes de l'Artillerie royale de campagne, des Royal Engineers, du Corps de mitrailleuses, de l'Artillerie de la garnison royale et du Corps de service de l'armée se baignant pendant une période de repos à Rollancourt, le 5 mai 1917. - © IWM (Q 5302)

 

15e Division Horse Show à Liencourt, à l'ouest d'Arras, le 13 mai 1917. Tir à la corde. - © IWM (Q 2124)

 

5ème Division Horse Show à Liencourt, à l'ouest d'Arras, le 13 mai 1917. Le "Grand Stand". - © IWM (Q 2130)

 

La cavalerie britannique attend l'ordre d'aller de l'avant lors d'opérations dans la région d'Arras, le 26 mai 1917. - © IWM (Q 2213)

 

Bataillon de l'armée britannique traversant Arras à l'issue de la bataille de Bullecourt. - © IWM (Q 3872)

 

Bataillon de l'armée britannique traversant Arras à l'issue de la bataille de Bullecourt (et passant devant l'hôpital Saint-Jean). - © IWM (Q 3873)

 

La Grand'Place d'Arras a été dévastée par les bombardements de 1915. Devant les ruines de l'Hôtel de Ville, un baraquement du YMCA accueille les permissionnaires britanniques. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : ECPAD)

 

La Grand'Place d'Arras et ses maisons flamandes ont été touchées par les bombardements. Les caves des maisons ont été aménagées en cantonnement pour les soldats britanniques. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : ECPAD)

 

Sur la Grand'Place d'Arras, l'armée britannique occupe la ville et les maisons demeurées en partie intactes. Les caves sont alors utilisées comme cantonnement et abri ; leur entrée est protégée par un mur de sac de sable. Au premier plan, des latrines ont été installées sur la place. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

Les troupes du 1er bataillon, les Highlands Argyll et Sutherland (15e Division), sont cantonnées dans une maison en ruine à Arras, le 18 octobre 1917. - © IWM (Q 6101)

 

Ouvriers indiens du Manipur, près d'Arras, le 20 octobre 1917. - © IWM (Q 6117)

 

Ouvriers indiens et bouchers de Manipur au travail près d'Arras, le 20 octobre 1917. - © IWM (Q 6120)

 

(source : albums Valois / La Contemporaine)

 

Les troupes du 8 / 10ème bataillon, Gordon Highlanders à Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 7260)

 

 

Danse écossaise par des hommes du 8 / 10ème bataillon (de service) Gordon Highlanders devant la cathédrale d'Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 6465)

 

Danse écossaise par des hommes du 8 / 10ème bataillon (de service) Gordon Highlanders devant la cathédrale d'Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 6466)

 

Danse écossaise par des hommes du 8 / 10ème bataillon (de service) Gordon Highlanders devant la cathédrale d'Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 6464)

 

Les troupes du 8 / 10ème bataillon, Gordon Highlanders écoutant leur groupe de cornemuses devant les ruines de la cathédrale d'Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 7263)

 

Les troupes du 8 / 10ème bataillon, Gordon Highlanders écoutant leur groupe de cornemuses devant les ruines de la cathédrale d'Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 7262)

 

Les troupes du 8 / 10ème bataillon, Gordon Highlanders, à l'extérieur de la cathédrale en ruine d'Arras, le 24 janvier 1918. - © IWM (Q 7261)

 

Film des trois photographies précédentes.

 

 

(source : albums Valois / La Contemporaine)

 

(source : albums Valois / La Contemporaine)

 

(source : albums Valois / La Contemporaine)

 

Hommes du 8 / 10ème bataillon, Gordon Highlanders et hommes appartenant à des unités non identifiées, appartenant à la 44ème brigade, 15ème division, dans la cave d'une maison, aux "Fosses Farm", près d'Arras, le 7 mars 1918. - © IWM (Q 10713)

 

Soldats transportés par un chemin de fer léger traversant un bâtiment en ruine à Arras, le 8 mars 1918. - © IWM (Q 8578)

 

Soldats transportés par un chemin de fer léger traversant un bâtiment en ruine à Arras, le 8 mars 1918. - © IWM (Q 8577)

 

Des prisonniers allemands abattent une barricade à Arras avant d'entrer dans un camp de prisonniers de guerre, le 29 avril 1918. - © IWM (Q 23594)

 

Soldats de l'un des bataillons territoriaux fixant des barbelés. Près d'Arras, le 17 mai 1918. - © IWM (Q 8799)

 

L'offensive allemande du printemps. Remarquez dans les ruines de la cathédrale d’Arras que les autorités françaises ont l’intention de les conserver en tant que monument historique et monument de guerre ; ils interdisent l’enlèvement de matériaux ou toute ingérence dans le site. 13 juin 1918. - © IWM (Q 7896)

 

Royal Highlanders se reposant au pied d'un mur. Arras, le 14 juin 1918. - © IWM (Q 6700)

 

Soldat britannique derrière une barricade de blocs de maçonnerie dans une rue d'Arras, le 16 juin 1918. - © IWM (Q 7905)

 

(source : albums Valois / La Contemporaine)

 

Grand'Place, revue d'équipement. Des soldats britanniques sont passés en revue par des officiers. Ces derniers inspectent leurs hommes et les uniformes. 30 août 1918. (source : ECPAD)

 

Musique écossaise et canadienne près du beffroi. Dans Arras en ruine l'orchestre militaire écossais (42e bataillon du Royal Higlanders of Montreal de la 3e Division canadienne) joue derrière les ruines du beffroi. Les musiciens préparent leurs instruments de musique (grosse caisse et cornemuse). 30 août 1918. (source : ECPAD

 

Françaises fabriquant des écrans de camouflage. Près d'Arras, le 4 septembre 1918. - © IWM (Q 7091)

 

Des journalistes du Dominion visitent les ruines de la cathédrale d'Arras le 5 septembre 1918 lors d'une visite au front occidental. - © IWM (Q 11291)

 

Des journalistes du Dominion visitent les ruines de la cathédrale d'Arras le 5 septembre 1918 lors d'une visite au front occidental. - © IWM (Q 11296)

 

des journalistes des pays du Dominion britannique passant devant l'Hôtel de Ville en ruine d'Arras. Les hommes d'un bataillon canadien sont allongés au milieu de la place, le 5 septembre 1918. - © IWM (Q 11486)

 

des journalistes des pays du Dominion britannique passant devant l'Hôtel de Ville en ruine d'Arras. Les hommes d'un bataillon canadien sont allongés au milieu de la place, le 5 septembre 1918. - © IWM (Q 11485)

 

Conversation entre deux soldats britanniques et des habitants d'Ecourt-Saint-Quentin réfugiés à Arras, 5 septembre 1918. (source : médiathèque municipale)

 

Devant la cathédrale en ruines, 1919. - © IWM (Q 37092)

 

Grand' Place, Arras, en 1919. Destinée à un mémorial, mais maintenant restaurée. L'avis se lit comme suit: - "Ce site est préservé par les autorités françaises en tant que monument historique et monument de guerre. Il est formellement interdit d'enlever des éléments de ce site ou de s'y mêler de quelque manière que ce soit". - © Artist's Estate (IWM Q 49543)

 

Façades des maisons de la Petite Place. On distingue l'inscription "TO.C" To (vers), le C désignant très certainement l’entrée des caves ou des carrières (Cellars, Careers). (source : médiathèque municipale)

 

Les maisons sises 15 et 17 Petite Place présentent aussi l’indication TO.C (source : médiathèque municipale).

 

Horatio Bottomley, rédacteur en chef du journal "John Bull" (vêtu de vêtements civils), est conduit près d'Arras détruit, probablement par des officiers d'état-major de la 17e Division, dont le commandant. - © IWM (Q 3940)

 

 

On peut lire sur la porte d’entrée : « PHOTOS – en cas d’absence 26 bis rue des Teinturiers – private – french occupation ». Une affiche est présente à la fenêtre, elle indique : « photograh – Post Card » (source : médiathèque municipale).

 

Maison rue des Teinturiers. On peut lire sur la porte : "Photos, open from 2h30 to 4h" (source : médiathèque municipale)

 

A gauche de la cathédrale, nous observons les panneaux agrandis ci-dessous (source : médiathèque municipale).

 

« Urinoir public », « club catholique », « Pour les anglais : Eglise (chapelle) et salle de détente pour les soldats »

 

Chapelle anglaise dans une cave, rue des Chariottes. (collection privée)

 

Sur le front, près d'Arras, poste anglais en observation (source : collection privée).

 

Transport d'Anglais capturés à travers un village en ruine sur le front d'Arras. (source : Europeana collections)

 

Transport de 3000 prisonniers anglais à un lieu de rassemblement près d’Arras. (source : Europeana collections)

 

Carte de voeux (source : collection Jean-Claude Leclercq).

 

 

1) L’association Digger-côte 160 fait revivre un véritable campement militaire de campagne britannique. Soldats en uniforme, infirmières en tenue d’époque, bivouac, exercices aux manœuvres… - 2) Mortier Stokes. Portée de 1100 mètres. Peut être porté par trois personnes. - 3) Mortier Levens – 4) Mitrailleuse Lewis comportant 48 balles sur un disque. Refroidissement à air ou à eau. – 5) Soldat de l’armée australien, 18e bataillon, 2e division – 6) Entraînement à la baïonnette – 7) Cantine roulante
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1) L’association Digger-côte 160 fait revivre un véritable campement militaire de campagne britannique. Soldats en uniforme, infirmières en tenue d’époque, bivouac, exercices aux manœuvres… - 2) Mortier Stokes. Portée de 1100 mètres. Peut être porté par trois personnes. - 3) Mortier Levens – 4) Mitrailleuse Lewis comportant 48 balles sur un disque. Refroidissement à air ou à eau. – 5) Soldat de l’armée australien, 18e bataillon, 2e division – 6) Entraînement à la baïonnette – 7) Cantine roulante
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1) L’association Digger-côte 160 fait revivre un véritable campement militaire de campagne britannique. Soldats en uniforme, infirmières en tenue d’époque, bivouac, exercices aux manœuvres… - 2) Mortier Stokes. Portée de 1100 mètres. Peut être porté par trois personnes. - 3) Mortier Levens – 4) Mitrailleuse Lewis comportant 48 balles sur un disque. Refroidissement à air ou à eau. – 5) Soldat de l’armée australien, 18e bataillon, 2e division – 6) Entraînement à la baïonnette – 7) Cantine roulante
1) L’association Digger-côte 160 fait revivre un véritable campement militaire de campagne britannique. Soldats en uniforme, infirmières en tenue d’époque, bivouac, exercices aux manœuvres… - 2) Mortier Stokes. Portée de 1100 mètres. Peut être porté par trois personnes. - 3) Mortier Levens – 4) Mitrailleuse Lewis comportant 48 balles sur un disque. Refroidissement à air ou à eau. – 5) Soldat de l’armée australien, 18e bataillon, 2e division – 6) Entraînement à la baïonnette – 7) Cantine roulante
1) L’association Digger-côte 160 fait revivre un véritable campement militaire de campagne britannique. Soldats en uniforme, infirmières en tenue d’époque, bivouac, exercices aux manœuvres… - 2) Mortier Stokes. Portée de 1100 mètres. Peut être porté par trois personnes. - 3) Mortier Levens – 4) Mitrailleuse Lewis comportant 48 balles sur un disque. Refroidissement à air ou à eau. – 5) Soldat de l’armée australien, 18e bataillon, 2e division – 6) Entraînement à la baïonnette – 7) Cantine roulante
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1) L’association Digger-côte 160 fait revivre un véritable campement militaire de campagne britannique. Soldats en uniforme, infirmières en tenue d’époque, bivouac, exercices aux manœuvres… - 2) Mortier Stokes. Portée de 1100 mètres. Peut être porté par trois personnes. - 3) Mortier Levens – 4) Mitrailleuse Lewis comportant 48 balles sur un disque. Refroidissement à air ou à eau. – 5) Soldat de l’armée australien, 18e bataillon, 2e division – 6) Entraînement à la baïonnette – 7) Cantine roulante

La présence britannique dans notre ville lors de la Grande Guerre se lit encore sur nos façades !

Ultime trace d'une inscription en anglais au goudron, indiquant un coiffeur, au 1 bis rue du Temple. (Merci à Jean-Marie Prestaux pour cette indication)

 

1 st Duke of Cornwall's Light Infantery. (merci à Jérémy Bourdon pour cet éclairage)

Duke of Cornwall's Light Infantery

Trois dates sont visibles : 12/12/1916 - 1916 - 23/08/1916. Et avec un peu d'attention, cette maison réserve d'autres surprises... (merci à Jérémy Bourdon pour ces indications)
Trois dates sont visibles : 12/12/1916 - 1916 - 23/08/1916. Et avec un peu d'attention, cette maison réserve d'autres surprises... (merci à Jérémy Bourdon pour ces indications)
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Trois dates sont visibles : 12/12/1916 - 1916 - 23/08/1916. Et avec un peu d'attention, cette maison réserve d'autres surprises... (merci à Jérémy Bourdon pour ces indications)

 

La Grande-Bretagne à l’heure arrageoise ! 42 bébés nés dans le pays de Sa Gracieuse Majesté ont été appelés Arras !!! (source : National Archives)

 

Nous avons reçu un message de Michael Le Blanc, habitant du Nouveau-Brunswick (Canada), non loin de Campbellton.

Mon grand-père Ted est arrivé en tant que membre du 42e régiment canadien Black Watch à l’extrémité ouest de la crête de Vimy au milieu de l’été 1917. Il a reçu une blessure par balle dans la poitrine en septembre (blessure mineure : il séjourna seulement deux jours à l’hôpital de campagne) puis il retourna à l’avant. En octobre, alors qu’il marchait de nuit vers les lignes de front, un obus frappa la colonne dans laquelle il se trouvait, tuant de nombreuses personnes autour de lui et le laissant avec une blessure grave à la jambe. Il séjourna dans plusieurs hôpitaux militaires du Sud-Est de l’Angleterre pour le reste de la guerre.  Une romance sérieuse commença entre lui et une de ses infirmières... Il fut rapatrié en janvier 1919, accueilli par sa femme et ses deux fils qu’il n’avait pas vus depuis son enrôlement en septembre 1916. 

Carry Lawson "Ted" Moores

 

Le titre de cet article s'inspire du titre d'un chapitre - "Arras à l'heure anglaise" - de l'excellent livre : Jacques Alain, Mortier Laurence, La bataille d'Arras, Editions Degeorge, 2014

 

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