« Les orphelins de la région d’Arras, le retour du 33e RI à Arras », mars 1919, durée : 14'39
Fiche du film : « Une œuvre de bienfaisance américaine dirigée par des femmes s’occupe des orphelins de guerre. Des enfants défilent devant la caméra, accompagnés par des adultes de l’association. Sur la Grand’ Place, des enfants défilent devant la caméra. Le 33e RI (régiment d’infanterie de ligne) revient dans sa ville de garnison. Les troupes défilent sur la Petite Place entièrement détruite par les années de guerre. ».
NB : Le 33e RI (Régiment d'Infanterie de ligne) rattaché à la 51e division d'infanterie, fait son retour dans Arras, sa ville de garnison le mardi 4 mars 1919 (arrivée à Maroeuil la veille), qu'il avait quittée dans la nuit du 4 au 5 août 1914 lors de la déclaration de guerre, pour la frontière. Les autorités civiles saluent le retour du régiment par une cérémonie organisée sur la Grand' Place le samedi 8 mars.
Ce film sur le retour des orphelins d’Arras a inspiré à Pierre Lamblé ce poème. Il est repris dans son remarquable livre 25 histoires des Géants d’Artois aux éditions l’Harmattan.
Ils vont deux par deux main dans la main
Ils ne sont pas plus hauts que trois pommes
Ils vont leur chemin petits bonhommes
Au milieu des ruines et de plus rien
La ville n’est qu’un tas de débris
Maisons, bâtiments sont éventrés
Les murs et les plafonds sont crevés
Le silence et la mort, plus un bruit
Ils marchent hagards sans rien comprendre
Ils ne pleurent, parlent, ni ne rient
Cherchant désespérément la vie
Dont il leur reste tout à apprendre
La guerre leur a déjà tout pris
Maison, parents, famille et enfance
Et ils n’ont appris que l’endurance
Face à la cruauté de la vie
Ils tendent tous leurs petites mains
Une grande dame américaine
Leur offre pour soulager leur peine
Une soupe et un morceau de pain
Ils savent déjà ce qu’est la faim
Le fracas des bombes et des obus
La soldatesque qui pille et tue
La souffrance qui n’a pas de fin
Ils marchent pourtant sans hésiter
Ils ont trop souffert pour avoir peur
Ils n’ont pas de haine dans le cœur
Ils scrutent les ruines sans trembler
Leurs regards sont fermes et décillés
Ils sont prêts pour un nouveau combat
Face à ces ruines ils ne tremblent pas
Ils savent qu’ils vont les relever
Ils ne comptent que sur leurs deux mains
Il faudra bientôt tout reconstruire
Arras va de nouveau resplendir
Ils sont les Artésiens de demain
Ils vont deux par deux main dans la main
Ils ne sont pas plus hauts que trois pommes
Ils vont leur chemin petits bonhommes
Au milieu des ruines et de plus rien
La ville n’est qu’un tas de débris
Maisons, bâtiments sont éventrés
Les murs et les plafonds sont crevés
Le silence et la mort, plus un bruit
Ils marchent hagards sans rien comprendre
Ils ne pleurent, parlent, ni ne rient
Cherchant désespérément la vie
Dont il leur reste tout à apprendre
La guerre leur a déjà tout pris
Maison, parents, famille et enfance
Et ils n’ont appris que l’endurance
Face à la cruauté de la vie
Ils tendent tous leurs petites mains
Une grande dame américaine
Leur offre pour soulager leur peine
Une soupe et un morceau de pain
Ils savent déjà ce qu’est la faim
Le fracas des bombes et des obus
La soldatesque qui pille et tue
La souffrance qui n’a pas de fin
Ils marchent pourtant sans hésiter
Ils ont trop souffert pour avoir peur
Ils n’ont pas de haine dans le cœur
Ils scrutent les ruines sans trembler
Leurs regards sont fermes et décillés
Ils sont prêts pour un nouveau combat
Face à ces ruines ils ne tremblent pas
Ils savent qu’ils vont les relever
Ils ne comptent que sur leurs deux mains
Il faudra bientôt tout reconstruire
Arras va de nouveau resplendir
Ils sont les Artésiens de demain
Ils vont deux par deux main dans la main
Ils ne sont pas plus hauts que trois pommes
Ils vont leur chemin petits bonhommes
Au milieu des ruines et de plus rien
La ville n’est qu’un tas de débris
Maisons, bâtiments sont éventrés
Les murs et les plafonds sont crevés
Le silence et la mort, plus un bruit
Ils marchent hagards sans rien comprendre
Ils ne pleurent, parlent, ni ne rient
Cherchant désespérément la vie
Dont il leur reste tout à apprendre
La guerre leur a déjà tout pris
Maison, parents, famille et enfance
Et ils n’ont appris que l’endurance
Face à la cruauté de la vie
Ils tendent tous leurs petites mains
Une grande dame américaine
Leur offre pour soulager leur peine
Une soupe et un morceau de pain
Ils savent déjà ce qu’est la faim
Le fracas des bombes et des obus
La soldatesque qui pille et tue
La souffrance qui n’a pas de fin
Ils marchent pourtant sans hésiter
Ils ont trop souffert pour avoir peur
Ils n’ont pas de haine dans le cœur
Ils scrutent les ruines sans trembler
Leurs regards sont fermes et décillés
Ils sont prêts pour un nouveau combat
Face à ces ruines ils ne tremblent pas
Ils savent qu’ils vont les relever
Ils ne comptent que sur leurs deux mains
Il faudra bientôt tout reconstruire
Arras va de nouveau resplendir
Ils sont les Artésiens de demain
Ils vont deux par deux main dans la main
Ils ne sont pas plus hauts que trois pommes
Ils vont leur chemin petits bonhommes
Au milieu des ruines et de plus rien
La ville n’est qu’un tas de débris
Maisons, bâtiments sont éventrés
Les murs et les plafonds sont crevés
Le silence et la mort, plus un bruit
Ils marchent hagards sans rien comprendre
Ils ne pleurent, parlent, ni ne rient
Cherchant désespérément la vie
Dont il leur reste tout à apprendre
La guerre leur a déjà tout pris
Maison, parents, famille et enfance
Et ils n’ont appris que l’endurance
Face à la cruauté de la vie
Ils tendent tous leurs petites mains
Une grande dame américaine
Leur offre pour soulager leur peine
Une soupe et un morceau de pain
Ils savent déjà ce qu’est la faim
Le fracas des bombes et des obus
La soldatesque qui pille et tue
La souffrance qui n’a pas de fin
Ils marchent pourtant sans hésiter
Ils ont trop souffert pour avoir peur
Ils n’ont pas de haine dans le cœur
Ils scrutent les ruines sans trembler
Leurs regards sont fermes et décillés
Ils sont prêts pour un nouveau combat
Face à ces ruines ils ne tremblent pas
Ils savent qu’ils vont les relever
Ils ne comptent que sur leurs deux mains
Il faudra bientôt tout reconstruire
Arras va de nouveau resplendir
Ils sont les Artésiens de demain
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