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La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

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Le conflit vu par la Section Photographique de l'Armée (1915 - 1919)

Le conflit vu par la Section Photographique de l'Armée (1915 - 1919)

La collection d’images d’archives sur la Première Guerre mondiale conservée par l’ECPAD (Agence d'Images de la Défense) est issue du travail de prises de vues effectué par la section photographique de l’armée (SPA) et la section cinématographique de l’armée (SCA), actives à partir du printemps 1915.

Pour découvrir des archives de l'ECPAD

Une grande partie des photographies présentées provient de l'ECPAD, l'Agence d'Images de la Défense.

 

 

Les photographies présentées - chronologiquement - résultent d'une sélection faite à la médiathèque de l'EPCAD, au fort d'Ivry-sur-Seine. Les légendes sont celles de la Section Photographique de l'Armée.

A lire : Derrière les images, photographier la guerre, Mémorial 14-18 - Notrre-Dame-de-Lorette / ECPAD, 2021

 

La guerre des photographes, entre professionnels et amateurs

 

L'Hôtel de Ville. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

L'Hôtel de Ville, pavillon est. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

L'Hôtel de Ville. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

Le Musée, salle des sculptures. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

Rue Emile-Legrelle. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

Rue Saint-Denis. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

 

 

Le musée. Le Palais-Saint-Vaast d'Arras a été fortement touché par les bombardements ennemis. Les fenêtres et le toit se sont effondrés. Des débris de bois et de pierre sont entassés dans la cour du palais. 8 août 1915. (photographie : Pierre Machard - source : ECPAD)

 

Vue de l'Hôtel de Ville et du beffroi détruits par les bombardements, depuis la Petite Place. août 1915. (photographie : Pierre Machard (1877 - 1944) - source : ECPAD)

 

Rue des Louez-Dieu, maison bombardée dont le toit reste suspendu aux maisons voisines. Une mission de journalistes du quotidien "Le Midi" visite le front d'Artois. La délégation découvre les ruines de la ville d'Arras. 1er décembre 1915. (photographie : Edouard Brissy - source : ECPAD)

 

Grand'Place, maisons démolies par un obus le 25 novembre 1915. Une mission de journalistes du quotidien "Le Midi" visite le front d'Artois. La délégation découvre les ruines de la ville d'Arras. 1er décembre 1915. (source : ECPAD)

 

Un bateau a été aménagé en hôpital et évacue les blessés vers l'arrière en empruntant le canal de la Somme. 19 novembre 1916. Photographie censurée durant la Première Guerre mondiale. (source : ECPAD)

 

Paris, Petit Palais, exposition d'objets d'arts mutilés. Le lion de l'Hôtel de Ville d'Arras. novembre 1916. (source : ECPAD)

 

La porte Baudimont, marquant l'entrée de la ville d'Arras, a été endommagée par des bombardements. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

L'obélisque de la place Victor-Hugo d'Arras a été déplacé sur son socle par le souffle des explosions d'un bombardement. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

Des troupes britanniques stationnent devant les ruines de l'Hôtel de Ville d'Arras, entièrement dévasté par des bombardements. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : ECPAD)

 

La Grand'Place d'Arras a été dévastée par les bombardements de 1915. Devant les ruines de l'Hôtel de Ville, un baraquement du YMCA accueille les permissionnaires britanniques. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : ECPAD)

 

La cathédrale d'Arras a été détruite lors d'incendies provoqués par les bombardements du 6 juillet 1915. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

La Grand'Place d'Arras et ses maisons flamandes ont été touchées par les bombardements. Les caves des maisons ont été aménagées en cantonnement pour les soldats britanniques. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : ECPAD)

 

Situé au sud de la ville d'Arras, le faubourg de Ronville subit d'importants dégâts pendant la guerre. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

Situé au sud de la ville d'Arras, le faubourg de Ronville subit d'importants dégâts pendant la guerre. Le clocher de l'église de Ronville a été détruit. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

Situé au sud de la ville d'Arras, le faubourg de Ronville subit d'importants dégâts pendant la guerre. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

Dans une correspondance couvrant les années 1917 et 1918, adressée à la Mission militaire française attachée à l’armée britannique, le général Leleu, cadre de réserve, évoque les déprédations qu’a subies son habitation, sise rue Gustave-Colin. Le mobilier « […] qui d’après les témoignages cités existait encore lorsque les troupes anglaises ont remplacé les troupes françaises dans les faubourgs d’Arras.

Je ne possède aucune fortune et ce mobilier amassé pendant 45 ans de service constituait la majeure partie de mes ressources.

Je ne faisais pas état d’ailleurs dans ma réclamation des objets qui pouvaient être d’utilité aux défenseurs de la ville mais j’ai été péniblement affecté de voir détruits, brûlés, ou… emportés pour parler poliment, les meubles les moins transportables, pianos, lits, armoires ou buffets démolis pour être brûlés, enfin tableaux, portraits de famille sans intérêt pour les preneurs, et jusqu’à mes décorations et celles de mon père. »

Le Commandant d’Armes de la place d’Arras lui répond le 23 avril 1917 : « J’ai occupé le secteur du cimetière vers 1914 juin 1915, pendant ce temps votre maison était absolument respectée. Je sais d’une façon certaine que pendant le reste de l’occupation française, à part des dégâts de bombardement tout votre quartier était assez surveillé.

Avec l’occupation anglaise, malgré mes demandes réitérées d’inventaires et de bulletins, je n’ai pu obtenir aucune mesure préservatrice.

Les faubourgs ont été considérés comme ligne de feu et il fallait une permission spéciale pour y pénétrer. Actuellement il n’y a pour ainsi dire plus rien dans ces faubourgs… »

Le général Leleu ne mentionne pas les dégâts faits à l’immeuble lui-même, celui-ci étant en location. Il évoque sa note indiquant les dommages de guerre provenant du bombardement par l’ennemi.

(source : médiathèque municipale, Mission militaire française, dossier Lel)

Boulevard de Strasbourg. Situés au sud-est de la ville, la gare ferroviaire d'Arras et ses environs ont été totalement dévastés par les bombardements. 30 juin 1917. (source : EPCAD)

 

La gare : la salle des pas perdus. Situés au sud-est de la ville, la gare ferroviaire d'Arras et ses environs ont été totalement dévastés par les bombardements. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : EPCAD)

 

La gare : le hall. Situés au sud-est de la ville, la gare ferroviaire d'Arras et ses environs ont été totalement dévastés par les bombardements. Les lignes de chemin de fer ne sont plus utilisées. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : EPCAD)

 

Situés au sud-est de la ville, la gare ferroviaire d'Arras et ses environs ont été totalement dévastés par les bombardements. Les lignes de chemin de fer ont été désaffectées. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : EPCAD)

 

Situés au sud-est de la ville, la gare ferroviaire d'Arras et ses environs ont été totalement dévastés par les bombardements. 30 juin 1917. Cette photo a été censurée suite à une décision du 26 juillet 1917. (source : EPCAD)

 

Sur la Grand'Place d'Arras, l'armée britannique occupe la ville et les maisons demeurées en partie intactes. Les caves sont alors utilisées comme cantonnement et abri ; leur entrée est protégée par un mur de sac de sable. Au premier plan, des latrines ont été installées sur la place. 30 juin 1917. (source : ECPAD)

 

Maison place du Théâtre. Le service des Monuments et oeuvres d'art de la zone du front nord (Nord, Pas-de-Calais, Somme) a pour mission de dresser l'inventaire des oeuvres conservées dans les églises, les musées et autres édifices historiques, afin de prévenir tout risque de perte, de vol ou de destruction. février 1918. (source : ECPAD)

 

Le président du Conseil Georges Clemenceau effectue une visite auprès des troupes écossaises stationnées dans la région d'Arras. Il est accompagné par le général Laguiche et le colonel Pinotau. 25 février 1918. (source : ECPAD)

 

Boulevard de Strasbourg. 9 mars 1918. (source : ECPAD)

 

La rue Gambetta et la gare. 9 mars 1918. (source : ECPAD)

 

Dans Arras bombardée, de nombreuses maisons ont été détruites. Rue Méaulens, une maison a été entièrement détruite. 23 mars 1918. (source : ECPAD)

 

La cathédrale vue de la rue des Chariottes. La cathédrale d'Arras subit de nombreuses destructions. 23 mars 1918. (source : ECPAD)

 

Maisons près du parvis de la cathédrale. 23 mars 1918. (source : ECPAD)

 

La cathédrale, côté nord. La ville d'Arras subit d'importants bombardements durant la Grande Guerre, détruisant la cathédrale et les nombreuses maisons datant du XVIIe et XVIIIe siècle. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Le parvis de la cathédrale. La ville d'Arras subit d'importants bombardements durant la Grande Guerre, détruisant la cathédrale et les nombreuses maisons datant du XVIIe et XVIIIe siècle. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

L'église Saint-Nicolas-en-Cité. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Sur la Petite Place d'Arras, un foyer du YMCA (Young Men's Christian Association) accueille les soldats canadiens stationnés dans la ville. Les anciennes caves d'Arras sont pendant la guerre transformées et aménagées en abris pour les soldats. 30 juillet 1918. (photographie : Marcel Lorée - source : ECPAD)

 

Des soldats canadiens occupent les caves d'Arras, où, pendant la guerre de nombreux abris ont été aménagés par les troupes françaises et britanniques. Un soldat canadien lit son journal à l'entrée d'une cave. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Les maisons de la Grand'Place. Occupée par les troupes canadiennes et britanniques, Arras est totalement dévastée par les bombardements. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Les maisons de la Grand'Place. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

rue de la Taillerie. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Une des deux seules boulangeries de la ville. Des soldats britanniques et canadiens discutent avec le dernier boulanger resté dans la ville. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Un coin de l'Hôtel de Ville. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

La Petite Place. 30 juillet 1918. (source : ECPAD)

 

Dans Arras en ruine, des soldats du Princess Patricia's Canadian Light Infantry de la 3e division canadienne préparent leur repas à base de rations de combat et de pain de guerre. On distingue l'inscription "TO.C" : "To cellars ou To careers" (accès aux caves ou aux carrières). 30 août 1918. (source : ECPAD)

 

Dans Arras en ruine, des soldats du Princess Patricia's Canadian Light Infantry de la 3e division canadienne préparent leur repas à base de rations de combat et de pain de guerre. 30 août 1918. (source : ECPAD)

 

Dans Arras en ruine, des soldats du Princess Patricia's Canadian Light Infantry de la 3e division canadienne préparent leur repas à base de rations de combat et de pain de guerre. 30 août 1918. (source : ECPAD)

 

Grand'Place, revue d'équipement. Des soldats britanniques sont passés en revue par des officiers. Ces derniers inspectent leurs hommes et les uniformes. 30 août 1918. (source : ECPAD)

 

Musique écossaise et canadienne près du beffroi. Dans Arras en ruine l'orchestre militaire écossais (42e bataillon du Royal Higlanders of Montreal de la 3e Division canadienne) joue derrière les ruines du beffroi. Les musiciens préparent leurs instruments de musique (grosse caisse et cornemuse). 30 août 1918. (source : ECPAD)

 

Place du marché aux bestiaux (Victor-Hugo). décembre 1918. (source : ECPAD)

 

Le maréchal Pétain s'entretenant avec les généraux. Le maréchal Pétain commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est, visite la ville d'Arras, dévastée par les combats. décembre 1918. (source : ECPAD)

 

Une mission de journalistes étrangers, qui s'est rendue à Lens, pose sur la place du beffroi en ruines d'Arras. février 1919. (source : ECPAD)

 

Le 33e RI (Régiment d'Infanterie de ligne) rattaché à la 51e division d'infanterie, fait son retour dans Arras, sa ville de garnison. Les autorités civiles saluent le retour du régiment par une cérémonie organisée sur la Grand'Place. 8 mars 1919. (source : ECPAD)

 

Le 33e RI (Régiment d'Infanterie de ligne) rattaché à la 51e division d'infanterie, fait son retour dans Arras, sa ville de garnison. Les autorités civiles saluent le retour du régiment par une cérémonie organistée sur la Grand'Place. 8 mars 1919. (source : ECPAD)

 

La maison des trois Luppars. 26 mars 1919. (source : ECPAD)

 

Maisons de la Grand'Place. 26 mars 1919. (source : ECPAD)

 

Visite des délégués de la Conférence de la Paix. Les membres qui composent la future assemblée réunie pour la signature du traité de Paix, visitent la ville d'Arras, découvrant ses monuments et ses habitations dévastées par des années de guerre. avril 1919. (source : ECPAD)

 

Visite des délégués de la Conférence de la Paix. Les membres qui composent la future assemblée réunie pour la signature du traité de Paix, visitent la ville d'Arras, découvrant ses monuments et ses habitations dévastées par des années de guerre. avril 1919. (source : ECPAD)

 

Visite des délégués de la Conférence de la Paix. Les membres qui composent la future assemblée réunie pour la signature du traité de Paix, visitent la ville d'Arras, découvrant ses monuments et ses habitations dévastées par des années de guerre. avril 1919. (source : ECPAD)

 

Une délégation de la Conférence de la Paix visite la ville. 6 avril 1919. (source : ECPAD)

 

Nous complétons cette série de photographies de la délégation de la Conférence pour la Paix par cinq photographies de la collection de Jean-Claude Leclercq.
Nous complétons cette série de photographies de la délégation de la Conférence pour la Paix par cinq photographies de la collection de Jean-Claude Leclercq.
Nous complétons cette série de photographies de la délégation de la Conférence pour la Paix par cinq photographies de la collection de Jean-Claude Leclercq.
Nous complétons cette série de photographies de la délégation de la Conférence pour la Paix par cinq photographies de la collection de Jean-Claude Leclercq.
Nous complétons cette série de photographies de la délégation de la Conférence pour la Paix par cinq photographies de la collection de Jean-Claude Leclercq.

Nous complétons cette série de photographies de la délégation de la Conférence pour la Paix par cinq photographies de la collection de Jean-Claude Leclercq.

Ouverture de la Conférence de la Paix à Paris (18 janvier 1919)

 

"23 mars 1919

Création du Conseil des Quatre (Wilson Lloyd George, Clemenceau et Orlando) au sein de la Conférence de la Paix

Décidément, le vent continue d’être à l’optimisme autour de la Conférence. Les « Quatre » n’ont tenu hier qu’une seule séance chez M. Lloyd George. (…)

La question des réparations a été l’objet de leur réunion : l’accord de principe se concrétise. On continue à définir ce qu’est un dommage, ce qui le constitue. Il est évident qu’à l’heure actuelle il n’est guère possible d’évaluer, de fixer, même avec la plus grande approximation, les dégâts commis par l’ennemi. Les éléments d’appréciation n’ont pu être réunis. Comment dire en effet ce que coûtent Arras ou Douai, par exemple ?

Ce qui est certain c’est que l’auteur de tant de désastre sera tenu de les réparer, dans un délai de trente années dit-on. Il devra d’autre part, verser de suite une première indemnité, dont, confirme-t-on, une très grosse part ira à la France.

Excelsior, 8 avril 1919." 1

1 - Jeanneney Jean-Noël, Guérout Jeanne, Jours de guerre, 1914-1918, les trésors des archives photographiques du journal Excelsior, Edition Les Arènes, p. 507, 2013.

 

Ateliers du service des oeuvres d'art ; les prisonniers avec les cadres. Le service des monuments et des oeuvres d'art est chargé d'assurer la conservation et l'évacuation des oeuvres situées dans les villes dévastées par les années de guerre. Dans la ville d'Arras le service chargé de couvrir la région Nord emploie des prisonniers de guerre. 12 avril 1919. (source : ECPAD)

 

Maisons de la Grand'Place. Le service des Monuments et oeuvres d'art de la zone du front nord (Nord, Pas-dse-Calais, Somme) a pour mission de dresser l'inventaire des oeuvres conservées dans les églises, les musées et autres édifices historiques, afin de prévenir tout risque de perte, de vol ou de destruction. 19 avril 1919. (source : ECPAD)

 

Maisons de la Grand'Place. Le service des Monuments et oeuvres d'art de la zone du front nord (Nord, Pas-dse-Calais, Somme) a pour mission de dresser l'inventaire des oeuvres conservées dans les églises, les musées et autres édifices historiques, afin de prévenir tout risque de perte, de vol ou de destruction. 19 avril 1919. (source : ECPAD)

 

Camionnette aménagée pour le transport des oeuvres. 2 mai 1919. (source : ECPAD)

 

Parc automobile du service des oeuvres d'art. 2 mai 1919. (source : ECPAD)

 

 

Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)
Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)

Album de la Section photographique de l’armée française. (source : Europeana collections / Gallica)