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La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

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Autres édifices cultuels

Autres édifices cultuels

  Le grand séminaire

Il s’agit de l’actuelle Maison diocésaine, rue d’Amiens. Les travaux s’étalent de 1927 à 1930, sous la direction de l’architecte Paul Clavier. Les séminaristes ont étudié à Arras de 1919 à 1970.

 

Grand Séminaire, façade latérale. Paul Clavier, architecte, 1924

 

Grand Séminaire, coupe transversale. Paul Clavier, architecte, 1924. (source : archives municipales)

La chapelle de la Sainte-Trinité. 9 juillet 1926 : pose de la première pierre de la nouvelle chapelle. Les travaux s’étalent de 1927 à 1930 sous la direction de Paul Clavier.
La chapelle de la Sainte-Trinité. 9 juillet 1926 : pose de la première pierre de la nouvelle chapelle. Les travaux s’étalent de 1927 à 1930 sous la direction de Paul Clavier.
La chapelle de la Sainte-Trinité. 9 juillet 1926 : pose de la première pierre de la nouvelle chapelle. Les travaux s’étalent de 1927 à 1930 sous la direction de Paul Clavier.
La chapelle de la Sainte-Trinité. 9 juillet 1926 : pose de la première pierre de la nouvelle chapelle. Les travaux s’étalent de 1927 à 1930 sous la direction de Paul Clavier.

La chapelle de la Sainte-Trinité. 9 juillet 1926 : pose de la première pierre de la nouvelle chapelle. Les travaux s’étalent de 1927 à 1930 sous la direction de Paul Clavier.

Les faces cachées de la maison diocésaine Saint-Vaast.

Le couvent du Saint-Sacrement

Le couvent des Bénédictines du Saint-Sacrement (Maison diocésaine actuelle, rue d’Amiens) est partiellement détruit en 1915. Des sculptures, statues, portiques d’entrée sont vendus aux enchères le 10 janvier 1926.

L'ensemble a conservé la façade de Mayeur. La chapelle actuelle de Paul Clavier remplace la chapelle détruite de Grigny.

 

Avant la guerre. (source : médiathèque municipale)

 

Avant la guerre. (source : collection privée)

 

Avant la guerre. (source : collection privée)

 

(collection privée)

 

(collection privée)
Chapelle du Saint-Sacrement, 30 juin 1917 (source : Médiathèque municipale)

 

 

Chapelle du Saint-Sacrement. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

Chapelle du Saint-Sacrement, statue de la vierge. (source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)
Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)
Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)
Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)
Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)
Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)

Photos du catalogue Sculptures-Statues provenant de la destruction de l’Eglise du Saint-Sacrement de l’Etude des Commissaires-priseurs à Arras (source : archives municipales)

La chapelle des Chariottes

« Le plus terrible c’est que des incendies ont été allumés et qu’il a été impossible de les combattre. Celui qui a éclaté dans le magasin de M Delepoulle, a vite gagné la chapelle des Chariottes qui a été consumée. » (samedi 26 juin 1915)

Abbé E. Foulon, Arras sous les obus, Boud & Gay, 1915 , p. 45.

 

On aperçoit la charpente calcinée de la chapelle des Chariottes. 1918. (source : collection Jean-Claude Leclercq)

 

 

 

 

 Le béton armé est utilisé pour la reconstruction.

Toiture de la chapelle des Chariottes, détail d'un plan. (source : Fonds Bétons armés Hennebique. CNAM/SIAF/Cité de l'architecture et du patrimoine/Archives d'architecture du XXe siècle)

 

Collection privée Jean-Claude Leclercq

 

Le même échafaudage... vu de la cathédrale ! (collection Jean-Claude Leclercq)

 

Collection privée M Damour

Autres édifices cultuels
Autres édifices cultuels

Le couvent des Ursulines

La flèche avant l’ouragan de 1876. « Elle est la reproduction exacte et intelligente de la pyramide de la Sainte-Chandelle… Cette flèche faisait 15 pieds de largeur par le bas et 160 pieds de hauteur. » Constant Le Gentil, Le Vieil Arras : ses faubourgs, sa banlieue, ses environs, 1877, p. 275. (source : collection Françoise Charpaux)

 

(source : médiathèque municipale)

 

La tour des Ursulines avant le conflit. (source : médiathèque municipale)

 

La chapelle des Ursulines avant le conflit, photographie de Joseph Quentin. (source : Médiathèque municipale)

 

Intérieur de la chapelle des Ursulines avant le conflit, photographie de Joseph Quentin. (source : Médiathèque municipale)

 

La tour de l’ancien couvent des Ursulines construit par l’architecte Alexandre Grigny subit les bombardements allemands dès le 6 octobre 1914.

« A force de la viser, les Allemands ont eu raison d’elle. Deux 77 en ont abattu la partie supérieure, le 30 juillet [1915], à 6h40 du soir. Il n’en reste plus qu’un tronçon. » 1

Elle perdura jusqu’aux années 1960.
 

La tour des Ursulines vue de la Petite rue Saint-Jean, 1915. (source : archives municipales)

 

La tour des Ursulines, mai 1915. (source : médiathèque municipale)

 

(source : médiathèque municipale).

 

(collection privée)

 

(source : Section photographique de l’armée / bibliothèque numérique de Lyon)

 

 

le couvent des Ursulines, 8 juillet 1922. (source : Collection Archives de la Planète - Musée Albert-Kahn/Département des Hauts-de-Seine, Frédéric Gadmer)

 

le couvent des Ursulines et le collège des Jeunes filles, 18 août 1925. (Collection Archives de la Planète - Musée Albert-Kahn/Département des Hauts-de-Seine, Frédéric Gadmer)

 

La reconstruction après la Grande Guerre. (Collection privée)

 

La reconstruction après la Grande Guerre. (source : archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot)

 

1 - Abbé Foulon, Arras sous les obus, Ed. Bloud et Gay, 1915, p. 60

Le couvent des Augustines-de-Notre-Dame-de-Paris

L’établissement des Augustines à Arras remonte à l’année 1222. Vers 1380, les religieuses se rallièrent à l’ordre des Augustins et se consacrèrent au service des malades. Leur couvent fut souvent ravagé par les guerres, comme en 1640, pendant le siège et la prise d’Arras par les Français. En 1644, elles firent construire un couvent et une église dans la paroisse Sainte-Croix (actuel quartier Méaulens). En 1793, les Augustines furent chassées et leur couvent vendu.

Vers 1820, elles s’établirent à l’emplacement actuel, en rachetant des hôtels nobiliaires. L’emprise foncière couvre l’angle de la rue Pasteur et de la rue du Saumon jusqu’à la Petite rue du Saumon.

 

(source : archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot)

 

La chapelle, dévastée lors de la Première Guerre mondiale fut reconstruite à l’identique.

Le site devrait faire l’objet d’un rachat et d’une transformation en une résidence.

(texte succinct d’après des recherches effectuées par Alain Nolibos, président d’honneur de l’ASSEMCA. Les personnes souhaitant approfondir leur connaissance sur cet édifice peuvent se rapprocher de l’ASSEMCA.)

 

Le Lion d'Arras n° 37, 5 décembre 1916.

 

(collection privée)

 

(collection privée)

 

(médiathèque municipale)

 

10 mai 1920. (source : Collection Archives de la Planète - Musée Albert-Kahn/Département des Hauts-de-Seine, Frédéric Gadmer)

 

Les Soeurs Augustines de Notre-Dame-de-Paris

 Le portail donnant sur la rue Pasteur s’orne des initiales S.A. , pour Saint-Augustin (ou pour Société Anonyme selon notre cher Gérard, en prévision d'éventuels futurs propriétaires :). Nous découvrons un vaste cloître ; puis nous accédons à un jardin arrière et à une grande cour fleuris et arborés. Les caves offrent des salles voûtées avec des piliers latéraux et centraux datant probablement du XIIIe siècle. Un grand merci à Soeur Jeanine Bertrand qui nous a accueillis et nous a permis cette visite.
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Le portail donnant sur la rue Pasteur s’orne des initiales S.A. , pour Saint-Augustin (ou pour Société Anonyme selon notre cher Gérard, en prévision d'éventuels futurs propriétaires :). Nous découvrons un vaste cloître ; puis nous accédons à un jardin arrière et à une grande cour fleuris et arborés. Les caves offrent des salles voûtées avec des piliers latéraux et centraux datant probablement du XIIIe siècle. Un grand merci à Soeur Jeanine Bertrand qui nous a accueillis et nous a permis cette visite.

Le temple protestant

Ce temple doit faire l’objet de travaux de remise en état (terrasse, maçonnerie, carrelage, charpente, escaliers, couverture, parquets…)

Les indemnités de dommages de guerre s’élèvent à 181 363 francs. Le montant total des dépenses excède de 77 662 francs le montant de ces indemnités. Ce dépassement est pris en charge par l’association cultuelle de l’Eglise réformée.

Les travaux de restauration sont confiés à la Société d’Entreprise de Constructions et Travaux Publics d’Arras et sont conduits par les architectes Jean Naville et Achille-Henri Chauquet (Paris).

 

Eglise réformée, projet de reconstitution, coupe sur le choeur. Jean Naville et Achille-Henri Chauquet (Paris), architectes. (source : archives municipales)

 

Eglise réformée, projet de reconstitution, coupe longitudinale. Jean Naville et Achille-Henri Chauquet (Paris), architectes. (source : archives municipales)

 

(source : archives départementales du Pas-de-Calais, collection Georges Bacot)

 

Les vitraux sont l’œuvre de E. Royer (Paris).

 

 

Le Temple protestant arrageois, rue Victor-Hugo, 2017

 

La phrase est tirée de l'évangile selon Saint Jean, chapitre 14, verset 6. Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi.

 

Les architectes Jean Naville et Achille-Henri Chauquet ayant restauré le Temple protestant arrageois sont les auteurs du Temple protestant du Foyer de l’âme, 7 bis rue du Pasteur-Wagner à Paris

(photo : Wikipédia - Gilles Wagener, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons)

 

 

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