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La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

La Grande Reconstruction, Arras, ville nouvelle !

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Les architectes

Les architectes

Les architectes majeurs (qualitatif et quantitatif) de la Reconstruction sont : Oscar Pollet, Ludovic Roussel, Maurice Bétrémieux, Paul Clavier, Jean Lascote, Victor Maréchal, Paul Decaux et E. Crevel, Paul Dupuis et Albert Picy, Georges Trassoudaine, Maurice Tricart, Julien Wirton.

Treize architectes ont leur agence à la fois à Arras et dans une autre ville.

Charles Nicod est Grand Prix de Rome ; Stevens Alphonse est lauréat du grand concours de Belgique, dit « Concours de Rome ».

Prévost est architecte de la Banque de France.

Honoré Pons est lauréat de l’Institut.

M Baglin est architecte-voyer.

Oscar Pollet (1893, Tournay, Belgique - 31 juillet 1967) repose au cimetière d'Arras aux côtés de son épouse née Berthe Tournois et de son fils Oscar Pollet. (merci à Frédéric Turner pour ces recherches généalogiques). Il est l'auteur du monument-crypte aux résistants de Vitry-en-Artois.

Maurice Mulard (7 janvier 1883, Saint-Pol-sur-Ternoise - 3 août 1954), architecte en chef des Régions libérées, est l’architecte-conseil de la Ville du 24 mars 1922 au 1er octobre 1929.

Maurice Mulard est le seul architecte à disposer d’un sceau.

 

 

E. Bardin, l'architecte du célèbre monument Art déco de Lens, l'Apollo, mythique salle de spectacle inaugurée le 25 mars 1932, signe le 19 boulevard de la Liberté.


 

Paul Clavier (30 juin 1878, Étampes (Seine-et-Oise) - 8 décembre 1940), fils d'Alfred Clavier (menuisier) et d'Appoline Honorine Grélou. Il s'est marié le 11 juillet 1922 à Virginie Collot. Il est mort le 8 décembre 1940 à Paris (8e arrondissement).

  • Bachelier ès-sciences.
  • Architecte diplômé par le gouvernement (il avait ses bureaux au 2 rue du Larcin, à Arras).
  • Il était l'architecte des coopératives de reconstruction d'Adinfer, Anzin-Saint-Aubin, Bucquoy, Willerval, Cagnicourt et Villers-lès-Cagnicourt.
  • Conseiller municipal.
  • Chevalier de la Légion d'honneur, en qualité de lieutenant du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique (décret du 29 décembre 1931, sur rapport du ministre de l'Air).
  • Titulaire de la croix de guerre. (source : Wiki Pas-de-Calais)

 

Paul Decaux (1881 - 1968). Il fut l'un des maîtres d'oeuvre de la reconstruction à l'identique d'Arras, sous la direction de Pierre Paquet.

Il fut, avec Edouard Crevel, l’architecte de l’église paroissiale Saint-Laurent.

Il fut l'architecte de la nouvelle église d'Ablain-Saint-Nazaire. Il recourut au béton armé et donna à la nef la forme symbolique d'un obus.

L'église d'Abain-Saint-Nazaire, 2021.


 

Paul Decaux fait l'école des Beaux-Arts où il est élève de l'atelier préparatoire de Jules Godefroy et Eugène Freynet, admis en 2e classe le , puis élève d’Edmond Paulin.

Paul Decaux est architecte dans le 6e arrondissement de Paris en 1914 puis à Arras, entre 1931 et 1949, et à Dieppe, entre 1951 et 1968. Il est associé à Édouard Crevel (agence E. Crevel et P. Decaux) entre 1921 et 1938.

Il est nommé architecte en chef du département du Pas-de-Calais par arrêté du et architecte ordinaire des monuments historiques à Arras.

Après la Première Guerre mondiale, il est architecte des coopératives de reconstruction de nombreuses communes du Pas-de-Calais.

Il s'est illustré, dans la reconstruction de la ville d'Arras, par l'édification d'un grand nombre de bâtiments publics et privés, sous la direction de Pierre Paquet, architecte en chef des monuments historiques.

Il obtient le 1er prix au concours pour l'hôtel de ville de Béthune, en collaboration avec E. Crevel.

Il est président du conseil régional de l'Ordre des architectes en 1951. 1

Photographie : Le Télégramme du Pas-de-Calais et de la Somme, 19 et 20 août 1932.

1 - source : wikipédia - Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Paul Decaux de Wikipédia en français (auteurs)

 

Combien d'architectes ont reconstruit Arras ?

Plus de 190 noms d’architectes ont été identifiés sur les plans et les dossiers de la Reconstruction. Nous avons aussi identifié dans des annuaires 66 autres noms d’architectes domiciliés à Arras. De nombreux plans consultés ne sont pas signés : nous supposons qu’ils ont pu être dressés par ces architectes ou que ceux-ci ont exercé à Arras.

Notons que pour de nombreux plans, le nom de l'architecte n'a pas pu être identifié...

 

Nous pouvons ajouter à ces noms celui de Joseph Moosen. Nous remercions son arrière-petit-fils, Fabien Mosen, de nous avons communiqué plusieurs documents.

Des cartes postales adressées à Joseph Moosen attestent qu’il exerçait sa profession d’architecte à Arras (30 rue Emile-Legrelle) en 1920. Sa nécrologie parue dans la Gazette de Liège le 20 septembre 1920 note : « C’est une carrière courte, mais bien remplie que celle de M. Joseph Moosen, décédé en notre ville le 17 courant, à l’âge de 47 ans, après une courte maladie […].

Architecte distingué, sorti de l’école St-Luc, M. Moosen contribua pour une bonne part à l’amélioration du quartier de l’ouest, notamment par l’ouverture des rues Publémont et Bois-Gotha. Il venait d’entreprendre d’importants travaux de restauration dans les régions dévastées lorsque la mort l’a surpris. »

Les plans ne permettent pas toujours d'identifier les architectes. Parfois, les façades parlent. Quelques signatures sur les façades.
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Selon Philippe Nivet, professeur d'histoire contemporaine, 6 000 à 7 000 architectes ont exercé dans les départements sinistrés. La profession n'étant pas réglementée, 2 000 à 3 000 n'avaient pas de titre.

« Il naquit en quelques mois plus d’architectes que les écoles n’en avaient jamais formé, géomètres d’occasion, commis chassés de partout et de prétendus vérificateurs qui n’avaient jamais tenu un tire-ligne ni ouvert une Série. Parés de leur titre pour seul bagage, ils se répandirent dans les pays dévastés, et, comme ils étaient les premiers à promettre des maisons, des sinistrés naïfs se disputaient leurs services, prêts à signer tout ce qu’on voudrait pour passer avec les autres. »

Roland Dorgelès, Le Réveil des morts, Albin Michel, 1923, page 87

Pierre Paquet

Élève de l'École des beaux-arts et de l'École des arts décoratifs, Pierre Paquet fut élève des architectes Émile Vaudremer (1829-1914), de l'Institut, et Charles Genuys (1852-1928), architecte diocésain.

Il fut lui-même reçu au concours des architectes diocésains en 1901, chargé respectivement des diocèses de Cambrai, Blois, puis Bordeaux. Après 1905 et la suppression des architectes diocésains, il fut admis au concours de 1905 et devint Architecte en chef des monuments historiques. Il fut chargé des édifices cultuels du Pas-de-Calais, des Ardennes, puis du château de Nantes et des édifices classés de Poitiers. En 1919 et 1921, il est chargé de la restauration de l'hôtel de Cluny, de la Sainte-Chapelle, de l'ancien prieuré Saint Martin des Champs (C.N.A.M.) à Paris. En 1923, il obtient la prestigieuse charge de la restauration du Mont Saint-Michel.

Adjoint à l'Inspection générale des monuments historiques depuis 1916, il devint Inspecteur général en 1920. Il collabora ensuite à la construction de plusieurs édifices religieux, en particulier l'Église du Sacré-Cœur de Gentilly, élément bien connu du paysage périphérique de Paris. Il fut aidé par son fils Jean-Pierre Paquet, lui aussi architecte. Il initia la création du Centre de recherches sur les Monuments historiques en 1934. Il prit sa retraite en 1947.

Pierre Paquet et Arras

Il fut chargé en 1916 d’une mission d’inspection dans les zones dévastées de l’Artois. Après la guerre, durant quinze ans, il se consacra à la reconstruction de l’Hôtel de Ville, du beffroi, de la cathédrale, des maisons des deux places et de l'abbaye Saint-Vaast.1

Lors de la séance du Conseil municipal du 7 février 1932, il reçoit le titre de Citoyen Honoraire de la Ville d’Arras.

 

Pierre Paquet vers 1914 (source : Médiathèque d’Arras)

Œuvres

Lycée Jules-Ferry de Paris, 1913 ;

Église du Sacré-Cœur de Gentilly ;

Ancienne chapelle de la Cité internationale universitaire de Paris, 1933-1935.

 

 (source : Wikipédia - Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Pierre Paquet de Wikipédia en français (auteurs)

1 - Coclet Dominique; Coclet Jacques, Devulder Agnès, Nolibos Alain, Turner Frédéric, La salle des fêtes de l’Hôtel de Ville d’Arras, ASSEMCA, 2017.

 

Médaille, 1950 - Diamètre : 52 mm - (Collection privée Jean-Claude Leclercq)

 

Façade principale, Pierre Paquet, architecte. (source : Archives nationales du monde du travail (Roubaix), fonds Pelnard-Considère-Caquot - échelle 0,02 p.m. ,détail)

 

 

S'il fait appel aux grands artistes de son époque - Charles Hoffbauer, Gustave Louis Jaulmes,  Raymond Subes - Pierre Paquet dessine aussi le mobilier de la cathédrale, l'inscrivant dans le renouveau de l'art sacré de ces années de la reconstruction.

 

Autel du transept de face, par M. Paquet architecte et M. Blanchard sculpteur, avec le crucifix et la lampe

 

Autel du transept de face, par M. Paquet architecte et M. Blanchard sculpteur, détail à hauteur du tabernacle

 

La reconstruction de l'Hôtel de Ville et du beffroi

L'Hôtel de Ville, le beffroi et les plans de Pierre Paquet

La reconstruction de l'abbaye Saint-Vaast

La reconstruction des places et du Mont-de-Piété

La reconstruction de la cathédrale

Quelques réalisations de Pierre Paquet

  Georges Trassoudaine

Mais de tous ces noms architectes émerge celui de Georges Trassoudaine (13 juin 1883 à Massay -

17 juillet 1965 à Amiens). Il est nommé chef des travaux de la ville lors de la séance du Conseil municipal du 17 décembre 1920 1. C’est à ce titre qu’il signe le projet de plan d’alignement du 1er octobre 1921. Agréé par le département du Pas-de-Calais, expert près le tribunal de commerce, il exerce au 40 rue Emile Lenglet puis au 18 rue Gambetta ; à Arras au moins jusqu’en 1939. « Son cabinet d’Arras étant occupé par l’autorité allemande » (c’est l’ajout qu’il appose sur son papier entête), il crée une agence à Amiens. Dans un courrier en date du 19 mars 1945, nous apprenons que son habitation et son bureau d’Arras ont été complètement détruits par les bombardements. Cruelle et tragique ironie de l’Histoire pour l’architecte qui a donné à Arras plusieurs des plus belles maisons de la Grande Reconstruction...

Il fut l’architecte de la Société Artésienne de Force et Lumière. Nous n’avons malheureusement pas d’autres informations le concernant et nous aimerions retrouver sa descendance éventuelle afin de recueillir des archives privées.

1 - « M. le Maire rappelle au Conseil combien la bonne direction et l’exécution des multiples travaux qui se font aux frais de la Ville laissent à désirer faute d’un chef jeune, énergique et présentant toutes les qualités voulues pour ces fonctions délicates. Il a l’intention de les confier à Monsieur Trassoudaine sur lequel il a recueilli les meilleures références […] .»

 

 Ses réalisations sont très éclectiques, à la fois quant aux styles et aux fonctions de l'édifice (le siège de la Société de force et lumière se rapportant au mouvement moderne, rue du Crinchon a disparu). Voici ses réalisations les plus remarquables ; elles ont été construites entre 1922 et 1936.

64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)
64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)

64 rue Saint-Aubert (1924) - 4 boulevard Vauban (avec Jules Déprez, 1923) - place du Théâtre (avec Jules Déprez, 1923) - 12 rue du Saumon (1924) - 34 boulevard Faidherbe (1924) - boulevard Faidherbe et rue Pasteur (1924) - rue du Crinchon (1924) - 28 place du Théâtre, La Maison bleue (1928) - Place Foch et rue Chanzy (1925) - 31 rue Ernestale (1926) - 33 et 35 rue Saint-Aubert (1926) - 1 rue du Noble (1927) - 38 rue Delansorne (1928) - 39 rue aux Ours (1928) - 46 rue Delansorne (1928) - 8 rue Saint-Aubert (1929) - 14 rue Constant-Dutilleux, La Villa (1930) - 2 place de la Vacquerie (1933) - 13 rue Aristide-Briand (1933) - 74 rue Saint-Aubert (1936)

rue Chanzy (en 1925), il utilise la technique du béton moulé.

 

Il réutilisera cet ornement en 1928 pour l'immeuble à l'angle des rues Désiré-Delansorne et des Récollets qu'il signera.

 

Nous avons effectué de nombreuses recherches concernant Georges Trassoudaine ; des éventuelles descendances, afin de recueillir des archives privées, un portrait... En vain. Il repose au cimetière de Saint-Acheul nouveau à Amiens, emplacement U / 5, concession Trassoudaine-Meunier. (photo : L. Larretgère)

 

Il est l’auteur, avec le sculpteur Augustin Lesieux du monument érigé au jardin du Gouverneur, pour célébrer le cent-cinquantième anniversaire des Rosati.

 

Les principales réalisations de Georges Trassoudaine

René Trubert

René Trubert (8 septembre 1893 - 1963) est notamment l’architecte de la célèbre maison sis 10 rue Saint-Aubert.

10 rue Saint-Aubert
10 rue Saint-Aubert

Quand la grande histoire et une histoire individuelle se rencontrent, elles s’éclairent mutuellement  :

« René Trubert, est dès son plus jeune âge, un amoureux de la cathédrale de Chartres, sa ville natale.

Un architecte reconnu de Chartres, ami de ses parents, le présente à l'Ecole Centrale de Paris à titre individuel. Reçu au concours d'entrée mais mobilisé en cours d'études dans l'artillerie et blessé sur la Somme, il finira ses études en 1919.

Il a beaucoup entendu parler d'architecture, et puisque artilleur il a beaucoup détruit, Il reconstruira : il y a tant à faire !

Il arrive à Arras en 1919, achète une maison sans toit ni fenêtre. Le début de l'architecture.

Pendant 15 ans, il œuvrera avec passion pour Arras et le département du Pas-de-Calais. Il sera nommé Architecte Départemental. A Arras, il réalisera en particulier un bassin nautique sur la Scarpe et différentes maisons particulières, notamment rue Saint-Aubert.

Il sera l'architecte de coopératives de reconstruction à Rivière et surtout à Ficheux où il reconstruira mairie, église, école et une grande part de ce village.

C'est un homme très curieux et plein d'idées. Un voisin et ami plombier lui fait part de sa difficulté à fournir de l'eau chaude dans la salle de bains de l'évêque. C'est ainsi qu'il crée à Dainville, parallèlement à son activité principale,  un atelier de construction de chauffe-bains électriques instantanés – une révolution pour l'époque.

1932. Les besoins de reconstruction diminuent.

René Trubert a toujours en-tête de créer sa propre entreprise technique. Il franchit le pas en 1938. Ce sera une entreprise développant des produits sanitaires, en continuité avec la petite production de Dainville. Ses appareils chauffent l'eau, mais encore faut-il que la température d'eau soit stable quand on est sous la douche. Un "mitigeur thermostatique" breveté voit le jour en 1931. Puis d'autres appareils suivent.

Mobilisation en 1939. Ingénieur d'armement.

Véritable démarrage des Etablissements René Trubert en 1952.

Les mitigeurs thermostatiques prennent leur envol. Plusieurs licenciés européens lui achètent des licences de fabrication. Une marque internationale "Eurotherm" est créée en 1952.

Curieux tout au long de sa vie, il se passionne pour mettre au point des appareils destinés à rendre la vie plus facile. Il déposera 65 brevets d'invention.

Un des derniers paris sera de convertir la ville de Paris au stationnement payant des voitures en créant des outils de gestion pour percevoir les coûts de stationnement.

René Trubert s'éteint à 70 ans passant le relais définitif à ses enfants. L'entreprise continuera à se développer et sera vendue à une société spécialisée américaine… »

Denis Trubert, fils de René Trubert, 9 mars 2018.

 

René Trubert, vers 1955. (collection privée)

 

50 rue Saint-Aubert et détail d'un courrier

 

Denis Trubert et Thierry Dehay, le 17 novembre 2018

 

Les principales réalisations de René Trubert

Jean Lacoste

(Collection Florence Fauchille)

(3 novembre 1880, Mauvezin (Gers) – 8 septembre 1972, Paris)

Il signe dans l'axe principal Saint-Aubert / Ernestale quatre maisons dont trois au style hybride, reconnaissables parmi toutes avec leurs colonnes cannelées...

L'une d'entre elles - sise au 40 rue Ernestale - s'affiche élégamment sur la première de couverture du livre :

 

(collection Florence Fauchille)

 

 

 

 

 

    Florence Fauchille (à droite), petite-fille de Jean Lacoste

 

 

 

 

Papier à en-tête, 1926. (source : archives municipales)

 

40 rue Ernestale - 21 rue Saint-Aubert - 25 et 42 rue Saint-Aubert
40 rue Ernestale - 21 rue Saint-Aubert - 25 et 42 rue Saint-Aubert
40 rue Ernestale - 21 rue Saint-Aubert - 25 et 42 rue Saint-Aubert
40 rue Ernestale - 21 rue Saint-Aubert - 25 et 42 rue Saint-Aubert
40 rue Ernestale - 21 rue Saint-Aubert - 25 et 42 rue Saint-Aubert

40 rue Ernestale - 21 rue Saint-Aubert - 25 et 42 rue Saint-Aubert

Arsène Bical

Il fut l'un des principaux architectes du Touquet, avec Louis Quételart : une avenue porte son nom. Il a construit à Arras deux magnifiques maisons de ville et dirigea les travaux de la nouvelle mairie, rue Beffara (ancien conservatoire).

 Il a un cabinet à Arras au 4 rue Beffara puis au 40 rue des Capucins.

 

La Villa La Closerie construite en 1920 au Touquet par Arsène Bical fait l’objet d’inscriptions au titre des Monuments historiques depuis le 1er décembre 1997.

 

 

 

 

 

Villa Le Nid, avenue Edouard VII, Le Touquet. Architecte : Arsène Bical (1910 - 1911)

 

4 rue Rohart-Courtin, Arras, 2016

 

28 et 30 rue des Capucins, Arras, 2016

 

Papier à en-tête, 1922. (source : archives municipales)

 

Louis Marie Cordonnier

Il a une renommée nationale. Il fut architecte du palais de la Paix (La Haye, 1913), de l’Opéra Comique de 1916 à 1923, président de l’Office du bâtiment (1918 à 1921), président du comité régional des arts appliqués. Lille lui doit son opéra, la Chambre de commerce et d'industrie ; Lens les Grands bureaux des Mines.

Louis Marie Cordonnier est le rapporteur général du concours créé en mai 1917 pour déterminer des types régionaux d’habitat. Il est élu à la présidence de la Société centrale des architectes en 1918 ; il devient l’un des architectes majeurs de la reconstruction du Nord-Pas-de-Calais et l'initiateur du courant régionaliste.

L'exploitation des archives de la Grande Reconstruction a permis de découvrir un édifice arrageois signé par Louis Marie Cordonnier et son fils, Louis-Stanislas.

Commission impériale des sépultures de guerre, place de la Gare (Foch). Louis Marie et Louis-Stanislas Cordonnier, architectes, 1928. Photographie en 1939. (source : archives municipales)

 

en 2017

 

détail du fronton. Que signifient ces initiales ? Rendez-vous à l'articles "Le lettrage".

 

Papier à en-tête, 1927. (source : archives municipales)

 

Sylvère Laville

(1865, Saint-Benin-d’Azy – 1955, Fontenay-sous-Bois)

Il fut au début des années 1900 architecte de l’Association polytechnique, puis il fut recensé comme architecte attaché au service d’architecture de la ville de Paris.

Il est réputé pour avoir construit avec Jules Cellier les Nouvelles Galeries d’Angers et surtout les Nouvelles Galeries « A la Ménagère » à Paris, en 1899.

« A la Ménagère de Cellier et Laville reprend le vocabulaire classique de l’architecture des magasins de nouveautés parisiens depuis les années 1860, notamment par le traitement des angles par des rotondes coiffées de leur grande coupole, signal urbain surplombant alors les toits des immeubles haussmanniens voisins. Cette rotonde n’a pas d’autre utilité que de signaler dans le paysage urbain l’édifice commercial. » 1

Les Nouvelles Galeries A la ménagère construites par Cellier et Laville en 1899 - 1900 (plan d'élévation paru dans la Construction moderne en 1900) - carte publicitaire, parue dans le Béton armé,1907
Les Nouvelles Galeries A la ménagère construites par Cellier et Laville en 1899 - 1900 (plan d'élévation paru dans la Construction moderne en 1900) - carte publicitaire, parue dans le Béton armé,1907
Les Nouvelles Galeries A la ménagère construites par Cellier et Laville en 1899 - 1900 (plan d'élévation paru dans la Construction moderne en 1900) - carte publicitaire, parue dans le Béton armé,1907

Les Nouvelles Galeries A la ménagère construites par Cellier et Laville en 1899 - 1900 (plan d'élévation paru dans la Construction moderne en 1900) - carte publicitaire, parue dans le Béton armé,1907

Bien qu’il ne fût pas l’un des architectes officiels des Nouvelles galeries, cette société fit souvent appel à lui (à Chauny, Saint-Quentin, Cambrai, Angers, Angoulême, Orléans, Bourges). A Arras, il signe les Galeries modernes, rue Ernestale, en 1923 (voir plan et photographies à l’article Plans et maisons remarquables par noms d’architecte).

 

(source : archives municipales)

 

Saint-Quentin lui doit l’ancien grand magasin des Nouvelles Galeries  qui ouvrit ses portes en 1927, aujourd’hui Palais de l’Art déco.

L'atrium ovale, vers 1926 (Fonds Bétons Armés Hennebique. CNAM/SIAF/Cité de l'architecture et du patrimoine/Archives d'architecture du XXe siècle)

 

Sylvère Laville, arch. 1923. Grand magasin des Nouvelles Galeries, Saint-Quentin (Aisne) : vue int., n.d. ,cliché anonyme. (Fonds Bétons Armés Hennebique - Archiwebture.citedelarchitecture.fr)

 

A la tête de son agence d’architecture, il construisit La Halle aux cuirs, rue de Santeuil à Paris, édifice entièrement en béton armé.

Notons que durant la Grande Guerre il fut capitaine au sein du 2e bataillon du 84e Régiment d’infanterie territorial et fut blessé au sud-ouest d’Arras dans les tranchées de Bellacourt et Brétencourt le 10 octobre 1914. Il fut nommé officier de la Légion d’honneur le 20 août 1926.

Sa carrière fut ternie par l’incendie des Nouvelles Galeries de Marseille en 1938 qui causa la mort de 73 personnes.

 

Nouvelles Galeries "A la ménagère"

Nouvelles Galeries

Incendie des Nouvelles galeries 

Le Palais de l’Art déco 

 

1 - Pillet Frédéric, Les Nouvelles Galeries de Saint-Quentin, 2017, Ville de Saint-Quentin. Les informations de cet article proviennent du même ouvrage. Frédéric Pillet, chargé d’études documentaires à la ville de Saint-Quentin, effectue un remarquable travail de recherches sur la Première Guerre mondiale et la Grande Reconstruction.

Julien Wirton

(1893, Tourcoing – 1961, Auchy-au-Bois)

 

  • Né à Tourcoing le 27 octobre 1893 ;
  • Etudes secondaires chez les Frères maristes de Tourcoing ;
  • Combattant de la Grande Guerre, il est blessé. Il obtient la Croix de guerre ;
  • Architecte à Arras  de 1924 À 1961 ;
  • Il collabore de longues années après la Seconde Guerre mondiale avec la Mutualité Agricole (directeur Fernand Rousse), à de nombreuses réalisations telles que la transformation de l'hôtel Cottage des Dunes à Berck en centre de colonie de vacances ; la sucrerie d´Attin ;
  • A Arras, ses immeubles sont ornés d´une fantaisie Art déco ;
  • Décède accidentellement à Auchy-au-Bois le 13 mai 1961 ;
  • Son cabinet (3 place du Tribunal, aujourd’hui place des Etats-d’Artois), son personnel et sa clientèle sont repris par l’architecte Jacques Renard.

 

 

(collection Geneviève Wirton)

 

 

 

La carte de l'Ordre des architectes de Julien Wirton, datant de 1948, est signée par Pierre Paquet. (source : collection Geneviève Wirton)

 

 

Grâce à l’existence de ce site, ces informations ont pu nous être communiquées par Geneviève Wirton, fille unique de Julien Wirton, qui habite depuis de nombreuses années en Espagne. Nous la remercions vivement.

 

Les principales réalisations de Julien Wirton

Ludovic Roussel

(3 mars 1867 à Willeman - 15 janvier 1931). Il est l’architecte de la Ville du 1er janvier 1893 au 3 mars 1922.

Il concourra à l’extension d’Arras, après le démantètement, dans les années 1900, notamment avec la construction d’un ensemble de maisons à bon marché, toujours présentes, rue de la Fraternité.

Il se réfugia durant la guerre à Amiens.

(source : médiathèque municipale, Mission militaire française, dossier L)

On lui doit, lors de la Grande Reconstruction, de nombreuses maisons bourgeoises de style classique. Il collabora à l'élaboration du plan d'alignement.

Il repose au cimetière d'Arras.

 

La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.
La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.
La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.
La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.
La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.
La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.
La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.

La rue de la Fraternité lors de sa construction à la fin des années 1900 ; pendant la guerre. (cartes postales, source : collection Noël-Jean Plouhinek ; photographie : collection privée ; plan : collection privée). Plan d'Arras en 1909. La rue en 2021.

La revue La Construction moderne consacra un article à cette réalisation rue de la Fraternité dans son numéro 41 d’octobre 1908. (merci à Jean-Pierre Legrand pour cette indication)

Des architectes arrageois ont aussi oeuvré dans d'autres villes

 

Marcel Paul (17 juin 1895, Lens - 9 septembre 1966, Arras) signe une superbe maison Art déco au 50 place Jean-Jaurès à Lens.

 

Les architectes dont les noms suivent - ayant construit à Arras - sont intervenus pour la reconstruction de villages :

Eugène Arend (né le 6 juillet 1878, Paris) : Berneville ;

Marcel Bonhomme a reconstruit l'église de Roclincourt, inaugurée le 26 octobre 1930. (Merci à Monsieur  Torregrosa pour cette information) ; ainsi que l'église de Vis-en-Artois.

(source : collection privée)

 

Paul Clavier (30 juin 1878, Etampes - 8 décembre 1940, Paris) : Adinfer, Anzin-Saint-Aubin, Bucquoy, Willerval, Cagnicourt et Villers-lès-Cagnicourt. (source : Wiki Pas-de-Calais) ;

Maurice Fleury (né en 1884 à Rouen) : Bienvillers-au-Bois ;

Jean Lacoste : Foncquevillers, Ebuternes ;

Lemaresquier : Achiet-le-Petit, Boiry-Notre-Dame, Boiry-Saint-Martin, Boisleux-au-Mont, Boisleux-Saint-Marc, Bullecourt, Croisilles, Fontaine-les-Croisilles, Hendecourt-les-Ransart, Puisieux, Quéant ;

Henri Martel : église de Palluel (cité dans : 1914 - 1918, Carnets de guerre, les villages d'Osartis-Marquion au coeur de la tourmente mondiale, 2018, p. 74)

Maurice Mulard conçoit le plan de reconstruction de Béthune, dont le centre ville a été détruit entre le 20 et le 24 mai 1918. (cité dans La Grande Guerre dans le Nord et le Pas-de-Calais, Yves Le Maner, Editions La Voix, 2014, p. 400) ;

Henri Philippe : Humbercamps,Thélus, à Carency, Ablainzevelle, Ayette, B2hagnies, Bertincourt, Boiry-Becquerelle, Boyelles, Douchy-lès-Ayette, Humbercamps, Mont-Saint-Eloi, Morval, Mory, Neuville-Saint-Vaast, Pommier, Rouvroy-Drocourt, Saint-Amand, Saint-Léger, Thélus, Wancourt, Pommier (mais le prénom n'est pas précisé).

Il signe avec Jean de Saint-Maurice l’église néo-gothique de Neuville-Saint-Vaast qui fut inaugurée le 14 juin 1925 par Monseigneur Julien, en présence du général de Castelnau.

L'église de Neuville-Saint-Vaast, 2021.

 

Jean-Louis Sourdeau (né en 1895 à Raismes) : Hébuterne ; Sailly-au-Bois ; l'église de Rocquigny

L'église de Rocquigny. (source : collection privée)

 

André Teppe et Pierre Lavanant : Berles-au-Bois, Acheville, Bois-Bernard, Fresnoy-en-Gohelle, Hermies, Metz-en-Couture, Neuville-Bourjonval, Neuvireuil, Souchez ; l'église de Fresnoy-en-Gohelle.

René Trubert : Blairville, Ficheux, Rivière.
 

(Un grand merci à Stéphanie Decottignies, Communautés de communes Campagnes de l'Artois pour ses recherches,  à Frédéric Turner pour ses recherches généalogiques)