Rien de ce qui a été détruit n’échappe aux indemnités de dommages de guerre, pas même les arbres. Deux experts dressent en 1920 un état des lieux très précis des dommages subis par la Ville concernant les plantations dans les squares, jardins, lieux de promenades et boulevards. Les essences sont recensées ainsi que leur quantité, la circonférence de l’arbre, la hauteur du tronc ; la perte subie est évaluée. La somme demandée pour le remplacement ou la remise en état des lieux cités s’élève à 651 655 francs : les indemnités de dommages de guerre s’élèveront à 558 836 francs.
Les plans des squares sont conçus par M Bongibault, architecte paysager, les travaux sont dirigés par un membre de la Commission des Squares. La remise en état du square Saint-Vaast s’élève à 59 157 francs, montant couvert par les indemnités de dommages de guerre. Ce square est planté de cinquante-cinq espèces d’arbres ou arbustes, il disposait à l’époque d’un bassin.
Le jardin Minelle est agrandi et clôturé. Un abri pour les cygnes est construit en 1930.
Le square Saint-Vaast, le square Méaulens (jardin Minelle) et le square des Allées bénéficient d’un plan figuratif.
M Cornudet, lors de la Commission supérieure des Plans d’aménagements et d’extension des villes en date du 5 décembre 1921, insiste sur la nécessité de prévoir des espaces libres pour l’aménagement de terrains de jeux.
Un projet non abouti : la création d'un parc de promenade...
Ce projet de création d’un parc se situe sur les actuelles Grandes Prairies.
Le courrier des architectes adressé à M le Maire indique pour ce parc une surface de 13 hectares, la possibilité d’avoir quatre entrées aux points A, B, C, D et la possibilité de créer par une simple levée de terre un lac artificiel (O du plan).
Le courrier comporte une note manuscrite : « Intéressant mais sans suite faute de crédits ».
La pose de la première pierre de la base de loisirs des Grandes Prairies eut lieu le 16 novembre 1982.
Commenter cet article